Tokyo Babylon - Poche Vol.4 - Actualité manga
Tokyo Babylon - Poche Vol.4 - Manga

Tokyo Babylon - Poche Vol.4 : Critiques

Tokyo Babylon

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 15 Janvier 2010

Tout commence en quelques pages. Histoire banale d’un adultère, pourtant l’issue n’était pas des plus triviale et la situation de cette jeune femme un peu perdue arrive à surprendre le temps de quelques pages. Mais c’est surtout que l’on y retrouve la candeur, la profondeur condensée d’une vision sur un monde détestable. Cette femme, en quelques mots, fait le point sur elle-même et toutes les autres qui lui ressemblent, admet que sa position n’a rien d’exceptionnel, et qu’en soi son histoire n’a rien de passionnant. Mais pris en particulier, ce récit de vie s’avère bien plus percutant que la suite de l’histoire … qui partait pourtant bien. En effet, le thème de la maladie infantile et de la dépendance à l’hôpital était un excellent point de départ. La folie de la mère peut se comprendre, mais Yuya prend un peu trop d’importance, trop de place. Il n’en laisse pas assez au héros … On comprendra l’envie des auteurs de s’attarder sur cet enfant nécessitant une dialyse tous les deux jours, victime du possible mauvais choix de sa mère. Le lien mère enfant prend alors toute son ampleur, dans sa dimension cruelle et tendre. Yuya, comme tous les enfants, a du mal à percevoir à long terme ce que signifie sa condition mais cela ne l’empêche pas de culpabiliser devant la souffrance de celle-ci. Un sentiment réel très bien mis en valeur par les CLAMP, malgré la longueur du chapitre.

Cependant, on sent qu’on approche de la fin, puisque les CLAMP rallongent considérablement les histoires qui permettent de sous entendre (ou répéter, au choix) certaines pistes porteuses de l’intrigue. Cela permet de traiter à la fois la narration au-dedans de l’histoire mais également de s’occuper des personnages principaux. Dans cette deuxième partie, où tout tourne autour de Yuya, la scénariste parvient à s’en détacher peu à peu afin de laisser croire à la double personnalité de Seïshiro et en même temps la lucidité d’Hokuto … Il est simplement dommage que rien ne bouge d’avantage, puisqu’au final on n’apprend rien de plus. Le seul bon point de ce tome est de nous faire explorer de nouvelles émotions par l’intermédiaire de Subaru, qui n’a jamais été dans cet état depuis qu’on le connait. La culpabilité le ronge, et la fourberie de celui qui l’a protégé nous frustre encore plus à l’idée du cinquième et dernier opus ... Vivement la fin, car à force de suspense on tournerait presque en rond. Ce n’est alors pas ce volume ci qui est de trop, mais ce que les CLAMP dévoilent dans les précédents. Le quatrième volume de Tokyo Babylon plait bien, mais pris dans sa globalité il en deviendrait presque redondant … « Presque ».


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs