Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 08 Mai 2018
Shino se rapproche chaque jour un peu plus d'Ichigo, sa camarade de lycée énigmatique et un poil solitaire. Cherchant à nouer un puissant lien avec elle, il apprend un jour la vérité à son sujet : Ichigo est en réalité Stella, une chanteuse particulièrement populaire, une double-vie expliquant ses absences répétées...
Avec la révélation du tome précédent, Toi, ma belle étoile pouvait prendre un tout autre tournant, voire même quitter son atmosphère de petite tranche-de-vie lycéenne feel good. Heureusement, il n'en est rien car Lalako Kojima préfère largement s'intéresser à l'impact de cette révélation sur le quotidien scolaire des protagonistes, plutôt de dévier de sujet et s'intéresser au monde d'Ichigo, ou plutôt Stella.
Cette révélation a donc un impact sur Shino, pourtant pas découragé d'approcher Ichigo. C'est assez subtilement que la mangaka utilise la double vie de la lycéenne pour créer une sorte de tension entre les deux personnages, et remettre en question l'attachement que la jeune fille éprouve pour son nouvel ami. Le lien entre les deux protagonistes est donc au cœur de l'action, et surtout développé sur un ton tout à fait léger. Malgré quelques quiproquos et moments de doute, les événements de ce second opus ne sont jamais dramatiques, les phases un peu plus sombre étant équilibrées par des rebondissements plus légers, et même parfois très amusants. Un ton toujours aussi réussi pour la série donc, quand bien même le récit jonglerait entre séquences hautement optimistes, et d'autres montrant que la quête amoureuse du héros est nettement moins gagnée d'avance...
La deuxième partie du volume va changer nettement de cap et, de manière surprenante, jouer une carte assez surfaite dans la comédie sentimentale : celle du rival amoureux. La bonne idée est de continuer à explorer l'univers dans lequel évolue Ichigo en secret, ce qui permet de fouiller petit à petit le personnage, tout en restant dans un univers lycéen assez basique. Reste qu'on assiste à un développement peu surprenant où Kazuho occupe le poste de rival orgueilleux comme on en a vu des dizaines dans ce genre de série. Le type n'est pourtant pas totalement un mauvais bougre, et c'est justement ce qui laisse croire à une évolution possible pour le personnage, notamment en ce qui concerne son passé avec Ichigo.
Alors, qu'en est-il des personnages secondaires ? Les membres du club restent présents dans le tome, on sent même que l'autrice cherche à leur donner une importante et des développements à quelques reprises dans le volume. Le soucis vient de ces présentations qui semblent totalement exclues du récit principal, donnant cette sensation de non-apport à l’œuvre. L'entourage d'Ichigo et Shino reste présent, surtout en qualité de soutien des troupes, mais sans plus. C'est peut-être le plus gros dommage de ce second tome tant cette poignée de camarades a un capital sympathie assez conséquent, et avait bien plus d'importance dans le premier volume de la série.
Quelques petits bémols, donc, des facilités et maladresses de développements de personnages pour cette suite, mais un récit feel good toujours réussi dans son ambiance.
Avec la révélation du tome précédent, Toi, ma belle étoile pouvait prendre un tout autre tournant, voire même quitter son atmosphère de petite tranche-de-vie lycéenne feel good. Heureusement, il n'en est rien car Lalako Kojima préfère largement s'intéresser à l'impact de cette révélation sur le quotidien scolaire des protagonistes, plutôt de dévier de sujet et s'intéresser au monde d'Ichigo, ou plutôt Stella.
Cette révélation a donc un impact sur Shino, pourtant pas découragé d'approcher Ichigo. C'est assez subtilement que la mangaka utilise la double vie de la lycéenne pour créer une sorte de tension entre les deux personnages, et remettre en question l'attachement que la jeune fille éprouve pour son nouvel ami. Le lien entre les deux protagonistes est donc au cœur de l'action, et surtout développé sur un ton tout à fait léger. Malgré quelques quiproquos et moments de doute, les événements de ce second opus ne sont jamais dramatiques, les phases un peu plus sombre étant équilibrées par des rebondissements plus légers, et même parfois très amusants. Un ton toujours aussi réussi pour la série donc, quand bien même le récit jonglerait entre séquences hautement optimistes, et d'autres montrant que la quête amoureuse du héros est nettement moins gagnée d'avance...
La deuxième partie du volume va changer nettement de cap et, de manière surprenante, jouer une carte assez surfaite dans la comédie sentimentale : celle du rival amoureux. La bonne idée est de continuer à explorer l'univers dans lequel évolue Ichigo en secret, ce qui permet de fouiller petit à petit le personnage, tout en restant dans un univers lycéen assez basique. Reste qu'on assiste à un développement peu surprenant où Kazuho occupe le poste de rival orgueilleux comme on en a vu des dizaines dans ce genre de série. Le type n'est pourtant pas totalement un mauvais bougre, et c'est justement ce qui laisse croire à une évolution possible pour le personnage, notamment en ce qui concerne son passé avec Ichigo.
Alors, qu'en est-il des personnages secondaires ? Les membres du club restent présents dans le tome, on sent même que l'autrice cherche à leur donner une importante et des développements à quelques reprises dans le volume. Le soucis vient de ces présentations qui semblent totalement exclues du récit principal, donnant cette sensation de non-apport à l’œuvre. L'entourage d'Ichigo et Shino reste présent, surtout en qualité de soutien des troupes, mais sans plus. C'est peut-être le plus gros dommage de ce second tome tant cette poignée de camarades a un capital sympathie assez conséquent, et avait bien plus d'importance dans le premier volume de la série.
Quelques petits bémols, donc, des facilités et maladresses de développements de personnages pour cette suite, mais un récit feel good toujours réussi dans son ambiance.
12/09/2018 
