To Love Darkness Vol.8 - Actualité manga
To Love Darkness Vol.8 - Manga

To Love Darkness Vol.8 : Critiques

To love darkness

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 15 Mai 2014

Attendue pendant 8 longs mois, la suite de To Love Darkness est enfin là ! Heureusement, on ne peut pas dire que la série soit du genre à avoir un scénario alambiqué, et on replonge donc très facilement dans son univers toujours aussi coquin et amusant... mais sachant aussi se faire un petit peu plus sérieux par moments.

Le tome s'ouvre sur une rencontre opportune entre Rito, Momo et Némésis, la chef de Méa et "méchante" de la série. "Méchante", c'est vite dit, car pour l'instant la jeune fille (ben oui, c'est une jeune fille aussi, c'est mieux), qui s'affiche fièrement en couverture de ce tome, reste surtout cantonnée à un rôle /humour/fan-service parmi tant d'autres. Elle campe néanmoins très bien son rôle, avec son caractère autoritaire et sa capacité à transformer son corps pour qu'il devienne plus adulte, et elle le prouvera une fois de plus en forçant Rito à la servir pendant quelques heures, sous l'oeil d'une Momo que l'on s'amuse à voir jalouse. Heures en échange desquelles Némésis acceptera de livrer plus d'informations sur certaines énigmes, dont la fameux Darkness d'Ombre Dorée. Le fan-service bat son plein, on s'amuse bien, et c'est surtout la perspective d'en apprendre plus sur le Darkness qui intéresse... mais malheureusement, de ce côté-là, l'attente est un peu un pétard mouillé, puisqu'on n'apprend quasiment rien de plus...

Le deuxième chapitre, quant à lui, reste focalisé sur Ombre Dorée, et plus précisément sur sa relation houleuse avec Tia. La belle prof devient l'enseignante de la classe de Momo et d'Ombre, mais celle-ci ne vient toujours pas en cours... Autour d'Ombre, nos héros, et surtout Mea, s'agitent un peu pour pousser les deux jolies blondes à se réconcilier, et entre deux notes de l'habituel fan-service, ce passage se pare alors d'un léger approfondissement dans certaines relations, que ce soit entre Tia et Ombre, ou dans l'aide que Méa, poursuivant son humanisation, apporte. Dommage toutefois que Tia reste autant en retrait.

Enfin, les deux derniers chapitres remettent en scène des personnages qu'on n'a pas forcément l'occasion de beaucoup voir : Saki Tenjôin et ses deux acolytes, dont la belle Rin. En effet, Rito, Momo, Nana, Ombre et Méa sont chargés de jouer pendant quelques heures les domestiques de la richissime blondinette. Les costumes qui vont bien sont évidemment de la partie pour le plus grand plaisir des yeux, et on retrouve avec plaisir des personnages pas assez exploités comme Saki, Zastin et le père de Rito... Mais c'est à nouveau Rin qui attire le plus l'attention. Tandis que Momo confirme qu'elle a tout ce qu'il faut pour intégrer le harem de Rito, la belle brune se retrouve au coeur d'un grave problème, possédée par un sabre maléfique lui donnant des envies de sang. Nos héros vont devoir trouve rune solution pour vaincre Rin sans la blesser, ce qui s'annonce très ardu, Rin étant une combattante hors-paire... et, surtout, sa conscience restant d'être détruite en même temps que l'épée maléfique.
Ponctué de l'habituelle avalanche de fan-service (aaaah, les vêtements qui se déchirent à tout va et les angles de vue en contreplongée...), ce long passage, loin d'être terminé, se pare d'un côté un petit plus sérieux (tout est relatif) bienvenu, et croque même un peu d'action assez bien rendue par Kentaro Yabuki. Il n'en faut pas plus pour nous donner envie de découvrir rapidement la suite.

Bref, le fan-service est toujours omniprésent, à chaque page car tous les prétextes sont bons pour ça. Il régale les yeux de ceux qui aiment ça, mais les auteurs n'oublient pas non plus d'exploiter toujours aussi honnêtement les relations entre cette grande bande de personnages attachants. Certes, on attendait clairement plus d'informations dans le premier chapitre, mais le fait est que l'on est content de voir quasiment tous les personnages récurrents dans un même tome... y compris Yui, qui n'est pas oubliée dans un chapitre bonus où elle est victime de l'une des inventions de Lala.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs