To Love Darkness Vol.6 - Actualité manga
To Love Darkness Vol.6 - Manga

To Love Darkness Vol.6 : Critiques

To love darkness

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 28 Juin 2013

Nana est sous le choc ! Elle a découvert la véritable nature d'arme de Méa, et depuis, cette dernière a décidé de briser leur amitié, qui, selon ses dires, n'était qu'une mise en scène. La petite princesse de Deviluke, qui s'était profondément attachée à Méa, sombre alors dans la mélancolie, préfère rester seule et s'exile dans son parc safari virtuel. Mais Rito, touché par la jeune fille, est bien décidé à la consoler... Y parviendra-t-il ? Et Méa est-elle seulement aussi insensible qu'elle le laisse penser ?

Depuis ses débuts, To Love Darkness enchaîne les hauts et les bas, et après un cinquième tome assez moribond, ce sixième volume s'ouvre de très jolie manière, avec un focus très plaisant sur la tristesse de Nana, et sur son amitié avec Méa. La sincérité de l'attachante et d'habitude si caractérielle petite princesse est étonnamment touchante, d'autant plus qu'elle se livre un peu plus en dévoilant à Rito et au lecteur une facette d'elle plus douce. C'est d'autant plus sympathique que, chose rare, Rito a la classe en consolant la jeune fille, parvenant à trouver les mots qu'il faut. Au bout du compte, chacun des principaux concernés y gagne : une amitié se consolide très joliment, Nana s'avère touchante et mignonne tout plein, et ça fait du bien de voir un Rito qui n'est plus cantonné à son rôle de gaffeur, même si cet aspect est évidemment toujours là et amène encore et toujours une avalanche de fan-service plus ou moins réussi (les situations sont faciles et déjà vues, mais le trait de Yabuki est toujours aussi beau).

Surtout, cette amitié entre Nana et Méa, au bout du compte, laisse entrevoir de bonnes choses en remettant en avant la véritable nature de Méa et d'Ombre Dorée. Après petite Ombre et Mikan, c'est au tour de Méa et Nana de se lier par une amitié forte,cette amitié qui humanise toujours plus celles qui étaient à la base des armes de pointe extraterrestres. Evidemment, la principale méchante des premiers tomes en prend conscience et, mise face à la situation et curieuse de voir des armes s'humaniser, décide enfin d'entrer en scène. On découvre donc enfin Némésis, pour une entrée en scène fracassante, qui fait évidemment dans l'habituelle dose de fan-service autour de cette nouvelle venue, dotée de quelques pouvoirs qui annonce bien des choses, et pourvue d'un look suffisamment différent des autres filles et évidemment charmant. Tandis que les auteurs se font encore et toujours un plaisir d'enchaîner quelques fantasmes (aaah, les yukata...) et les scènes de fan-service, l'arrivée de Némésis a aussi le mérite de jeter un nouveau voile d'incertitude autour d'Ombre Dorée, en plus de venir expliquer le titre de la série.

Au final, on a donc un tome de très bonne facture, se concentrant principalement sur Nana, Méa et Némésis pour faire ressortir de jolies choses et de nouvelles pistes. Et bien sûr, les fans auront leur dose habituelle de scènes coquines, souvent très faciles et basiques mais bien croquées par le dessinateur. Un dessinateur qui n'hésite pas à assumer jusqu'au bout le fan-service débridé de sa série, puisque les deux chapitres bonus de ce tome plongent Rito dans une situation on ne peut plus loufoque et délicate, une invention de Lala l'ayant transformé en... petite culotte. Oui oui ! Ca a le mérite de s'assumer et d'être décomplexé !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs