To Love Darkness Vol.15 - Actualité manga
To Love Darkness Vol.15 - Manga

To Love Darkness Vol.15 : Critiques

To love darkness

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 18 Août 2016

Ce quinzième tome de To Love Darkness commence sous les meilleurs auspices avec un premier chapitre remettant sur le devant une demoiselle que l'on n'avait pas vue depuis un bon moment (pas vraiment de surprise puisque la belle s'affiche sur la couverture), pour un petit récit dynamisé par quelques notes d'humour loufoque et par une bonne utilisation de certains personnages secondaires comme Ren, son studieux camarade à la tête décalée, et ce cher directeur qui fait encore et toujours des siennes ! Mais c'est bien la suite du tome qui nous happe le plus... car après la semi-déception autour des fausses évolutions de la relation Rito/Haruna dans le tome précédent, cette fois-ci nous avons des choses plus concrètes concernant une tout autre fille de la série.

Un peu discrète depuis plusieurs chapitres, Némésis, celle qui fut présentée jusque là comme l'"antagoniste" (le mot est fort) de la série, revient en grande forme puisqu'elle doit échapper aux robots envoyés à ses trousses par un Zastin plus décidé que jamais à éliminer cette arme biologique mettant en péril la galaxie. Mais cette poursuite n'est que le point de départ d'un affrontement encore plus important, mettant la jolie fillette métisse face au dirigeant de la galaxie, que l'on découvre enfin ! De ce duel au sommet pourrait bien dépendre le sort de la galaxie... à moins que Rito ne s'y retrouve mêlé sans le vouloir ?!
L'affrontement proposé s'annonce intéressant de par l'entrée en scène sous sa forme adulte de Gido Deviluke, le père de Lala, Momo et Nana et dirigeant de la galaxie, mais surtout de par l'approfondissement qu'il amène sur une Némésis qui n'avait jamais été si bien mise en avant, puisque l'heure est venue de mieux cerner ses origines somme toute assez tristes, ainsi que les raisons faisant qu'elle souhaite bousiller la galaxie. Raisons qui, au-delà de son statut d'arme "ratée", traduisent surtout en cet être un sentiment de solitude et d'abandon qui l'ont longtemps rongée.
Mais qu'on se le dise, pas question pour Saki Hasmei et kentro Yabuki de faire dans le larmoyant : même si l'on découvre des choses sur une Némésis qui n'en devient qu'un peu plus attachante, l'ambiance ne s'alourdit jamais et reste dans la légèreté typique de la série.
Et en tout cas, l'issue de ce combat, en plus de souligner à nouveau les qualités de coeur d'un Rito capable d'être très charismatique et responsable quand il le veut, amène surtout une nouvelle donne très intéressante avec une nouvelle "cohabitation" très particulière ! Cohabitation qui, en plus de promettre des évolutions en Némésis (mais pas seulement), promet de renouveler quelque peu l'habituel érotisme de la série, et ce dès une dernière partie de tome qui semble avoir rarement été aussi loin sur ce point.

Dans tout cela, les auteurs ne manquent jamais une occasion de souligner cette grosse note d'érotisme, en tournant souvent cela de façon humoristique, avec des situations et coïncidences toujours aussi délicieusement improbables.

Le coup de crayon de Kentaro Yabuki, lui, reste d'une redoutable efficacité. L'affrontement reste plutôt efficace, car limpide, et le dessinateur sait décidément toujours aussi bien mettre en valeur les courbes (ou absences de courbes) de ses nombreuses héroïnes.

Des réapparitions et apparitions réussies, des informations et évolutions prometteuses qui viennent réellement faire bouger un peu plus l'histoire, un coup de crayon toujours aussi léché et charmant mettant très bien en valeur un érotisme de plus en plus poussé... C'est du très bon To Love Darkness que l'on tient là ! A condition d'aimer l'érotisme typique de l'oeuvre, bien sûr.

Après le changement de format au tome précédent, on note cette fois-ci un changement de traducteur, Fédoua Lamodière cédant sa place à Fabien Nabhan. Celui-ci s'en sort bien en offrant un travail fluide et vivant, mais l'on y regrette tout de même quelques coquilles et, surtout, quelques excès de vulgarité peu habituels dans la série, surtout concernant Némésis qui parle plus volontiers qu'avant de "nichons", de "défoncer", de "pisser" ou de "choper".


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs