To Love Vol.9 - Actualité manga

To Love Vol.9 : Critiques

To Loveru

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 19 Février 2010

La recette de To Love ne change pas d'un gramme: au programme de ce neuvième volume, encore des histoires indépendantes de un ou deux chapitres laissant à nouveau la part belle à un fan service parfaitement servi par le coup de crayon de Kentaro Yabuki.
Toutefois, le tome ici présent s'avère un peu plus sympathique que ses deux prédécesseurs, et cela est principalement dû au fait que tous les principaux personnages féminins rencontrés depuis le début de la série y sont présents, et que chacune de ces jolies demoiselles a droit à son moment.

Ainsi, lorsque Run et Saki uniront leur force pour tenter de jouer un tour à leur rivale Lala, leur piège se retournera contre elles et elles décideront d'embaucher Ombre Dorée pour lui donner une bonne leçon. Un face à face a lieu entre la tueuse à gages et la princesse de Deviluke, qui, toute insouciante qu'elle est, voit ça comme un jeu...
Puis c'est au tour de Mikan, la petite soeur de Rito, d'être sur le devant de la scène. Notre héros, s'apercevant qu'elle est d'humeur maussade et prenant conscience qu'il l'a négligée ces derniers temps, décide de passer la journée à se promener avec elle. Un sympathique passage qui permet de remettre un peu en avant un personnage qui a tendance à être un peu effacé par rapport aux autres.
Dans le chapitre suivant, on retrouve une Yui toujours aussi décidée à faire régner la bonne morale dans l'école, et qui met en place un système de réglementation à points tout à fait ridicule. Si, comme savent si bien le faire les auteurs, le chapitre se termine alors même que la suite aurait pu proposer quelque chose d'intéressant, il a le mérite de laisser entrevoir d'éventuels sentiments de la déléguée de classe pour notre héros. Rien d'inattendu, donc, n'oublions que nous avons affaire à un manga harem.
Puis c'est le fantôme Oshizu qui revient sur le devant de la scène, celle-ci souhaitant faciliter une déclaration entre Haruna et Rito. mais comme toujours, Rito et Haruna n'arrivent pas à franchir le pas... Quand on vous dit que rien ne change...
Dans les deux chapitres qui suivent, Lala, Haruna, Ombre Dorée, Mikan et Rito passent ensemble une soirée sukiyaki, lorsque Lala proposent aux deux invitées de rester dormir. Après un bain mouvementé (on vous laisse deviner pourquoi...), l'heure de se coucher arrive, mais lorsqu'ils entendent ce qu'ils pensent être un voleur, Haruna et Rito se cachent ensemble dans un endroit pour le moins étroit...
Quant à la fin du tome, c'est au professeur Mikado qu'elle s'intéresse, celle-ci devant faire face à des extra-terrestres sans scrupules ennemis de Deviluke, voulant engager la belle infirmière dans leurs rangs par n'importe quel moyen, y compris en prenant en otage Haruna et Yui...

Une nouvelle fois, il n'y a donc rien de spécialement original dans ce qui nous est proposé, et comme toujours, chaque chapitre se finit brutalement sur une note d'humour avant de laisser place à la suite, mais il faut avouer qu'il est sympathique de voir quasiment tous les principaux personnages avoir un beau rôle dans un même tome, mais aussi de voir que les inventions farfelues de Lala ne sont pas oubliées, mêmes si elles en reviennent toujours à la même chose. Enfin, notons un petit plus qui fait également la différence par rapport aux quelques précédents tomes: l'espace de quelques cases, certaines héroïnes se dévoilent (au niveau de leur psychologie, pour une fois) un peu plus. Ainsi, tandis que Mikan montre un peu de mélancolie en se remémorant le passé, et qu'Ombre Dorée semble voir ses pouvoirs comme un handicap, Haruna avoue que c'est l'amitié qu'elle a pour Lala qui l'empêche de se déclarer à Rito. Tout ceci est largement survolé, mais a le mérite d'être présent.

Meilleur que les tomes 7 et 8, ce neuvième opus de To Love parvient à regrouper plus ou moins les éléments qui faisaient le charme des premiers volumes de la série, le capital sympathie des débuts en moins. Preuve que la série peut encore nous réserver quelques bons moments.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs