The half of happiness - Actualité manga

The half of happiness : Critiques

1/2 Koufuku

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 06 Mai 2015

Critique 1


Kôichi Katsuya attire sans le vouloir les problèmes. Alors qu’il vient en aide à une jeune fille qui se fait tripoter dans le train par un pervers, c’est lui qui est arrêté. Tout ceci se passe sous les yeux de Chiharu Hayama qui viendra en aide à Kôichi. Chiharu pensait n’avoir jamais de chance, or en rencontrant Kôichi, il a trouvé quelqu’un d’aussi voir plus malchanceux que lui. Leur rencontre ne s’arrêtera pas là, car Kôichi invite Chiharu au restaurant pour le remercier. Et c’est ainsi qu’ils en viennent à se voir régulièrement et en particulier au moins tous les trois jours.


Au départ, nous pensions lire une histoire basique entre la rencontre de deux jeunes hommes qui ne se connaissaient pas auparavant et dont leur point commun est la malchance. Mais, Yuuya développe son histoire en intégrant des nouveaux éléments qui viennent nous intriguer. En effet, Kôichi se comporte par moment bizarrement. Il oublie certaines paroles dites ou certains moments passés avec Chiharu. Tout comme Chiharu nous passons de l’interrogation à l’incompréhension, jusqu’au moment où tout est révélé. La question est donc soulevée : une histoire d’amour est-elle possible alors que Kôichi souffre d’un traumatisme altérant sérieusement sa mémoire ?


En passant par les problèmes de santé de Kôichi, son traumatisme, mais également sa relation tumultueuse avec son propre frère handicapé, nous découvrons une histoire riche et qui aura le mérite de changer du « déjà-vu ». Mais lorsque l’auteur fait intervenir les personnages secondaires, nous avons des passages d’incompréhension. En effet, leurs interventions sont mal préparées. Et il faudra par moment faire des retours arrière pour mieux comprendre.


Les graphismes quant à eux comportent quelques défauts : des visages très anguleux avec des problèmes de proportion, des décors vident qui tranchent un peu trop vis-à-vis d’autres trames mieux travaillées. Dans certaines scènes, l’auteur vient à ne pas dessiner des éléments du visage ce qui rend le dessin disgracieux. Concernant l’édition, elle est de bonne facture.


Ce premier titre de Yuuya est sympathique à la lecture et change des histoires déjà vues dans l’univers yaoi.


 


 


Critique 2


Ce petit one-shot sorti chez IDP est, cette fois-ci, constitué d’une seule histoire au lieu d’une association de plusieurs nouvelles un peu expédiées rapidement et simplement. Là, on nous promet un seul scénario et donc a priori un couple plus complet et construit. Et effectivement, c’est globalement le cas. Chiharu Hayama est un grand malchanceux. Mais vraiment. C’est notre héros de base que l’on rencontre en premier lieu. Il attire souvent la malchance et ne gagne jamais rien. Il s’y est résigné et quand quelque chose de mauvais arrive par hasard, c’est pour lui. Il en a l’habitude, vit avec et ne pense pas un jour trouver quelqu’un d’autre qui puisse rivaliser avec lui. Et pourtant, et pourtant. Un jour, dans un trajet quotidien dans le train, il rencontre Kôichi Katsuya. Un homme plus malchanceux que lui, à un point que c’en est presque une maladie. En voulant protéger une jeune fille d’un pervers, c’est lui qu’on prend pour le pervers et il se retrouve inculpé. Sans l’aide de Chiharu il aurait été arrêté et mis en examen, pour sûr. A chaque voyage scolaire, il était malade, jamais présent sur les photos de classe … Ce genre de choses qui l’ont poursuivie toute sa vie, encore plus que Chiharu qui paraît presque chanceux à côté de lui, et qui est alors comme protégé du mauvais sort, voire du mauvais œil. Ils deviennent rapidement amis, en se racontant leurs mésaventures et en se retrouvant tous les jours pour discuter et passer du temps ensemble. Ils deviennent même plus qu’amis, en sortant plus ou moins ensemble, du moins en se faisant des câlins de manière très poussée. Mais au bout de quelques jours passés sans voir Kôichi, Chiharu va se rendre compte que son ami ne se souvient absolument pas de lui.

Et nous voilà partis pour la découverte de Kôichi et de ses difficultés. Des boy’s love sur l’amnésie, il y en a déjà eu plein. Récemment on peut d’ailleurs citer Punch Up, qui l’aborde en fin de série de manière un peu plus noire qu’à l’ordinaire comme dans Lost Memories. Alors qu’ici, ce n’est pas qu’un accident de passage, c’est une réelle maladie et ça dure. Il ne guérit pas vraiment, et toujours Chiharu doit lui rappeler des souvenirs oubliés, leur relation. Et c’est triste, vraiment. C’est émouvant comme situation et on se désespère de la situation. Même si le petit frère de Kôichi est un peu trop abîmé de manière presque clichée. Le petit frère blessé à vie, traumatisé qui en veut à son grand frère malgré sa grande maladie qui au final vaut bien un handicap, quand on y pense. Mais c’est quand même réussi globalement, au niveau du scénario et de son exploitation. Les obstacles rencontrés par les deux jeunes gens sont assez réalistes, et en plus de ça le rôle de chacun est parfois inattendu. En effet, Chiharu se bat bien plus pour Kôichi que l’inverse, dans les pires moments de la maladie de ce dernier. Et, évidemment il fallait un défaut. La fin est sucrée, beaucoup trop facile et résout tout. Non, non. Définitivement on préférerait que tout reste comme ça avait commencé. C’est trop guimauve, vraiment la fin un peu triste qu’on prévoyait était plus agréable. Plus sincère.

Au niveau des graphismes par contre ce n’est pas forcément le plus bel atout de la série. Les traits sont maladroits, très anguleux, un peu à la manière de Junjo Romantica qui s’arrête à l’approximatif dans sa réalisation graphique. L’auteur exagère beaucoup les expressions faciales qui nous assomment même un peu visuellement parlant. Les cadrages et la répartition des bulles de paroles ne sont pas non plus ce qui est de plus réfléchi. Mentons trop pointus, yeux trop brillants et amandes, cils trop longs … Pas mal de petits défauts avec des proportions pas extraordinaires, mais pas de défaut majeur. Au niveau de l’édition rien de neuf sous le soleil, c’est réussi sans trop de problème, ni de surprise. On commence à connaître la qualité de l’éditeur qui, malgré des petits prix, nous offre des traductions de qualité et une impression tout à fait correcte. En bref, un one-shot qui partait sur une bonne idée avec une fin totalement ratée et des clichés qui ternissent un peu le tout.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM

13 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Einah
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs