The Sound of Shame - Actualité manga

The Sound of Shame : Critiques

Injoku no Oto

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 30 Mai 2019

Publié au Japon en 2015 aux éditions Kaiôsha, The Sound of Shame est le deuxième (et à ce jour dernier) hentai publié par l'auteur Shûya Shizuki, mais en réalité ce recueil regroupe ses histoires les plus anciennes, datant pour la plupart d'avant 2012.

Dans ce "recueil de jeunesse" d'environ 180 pages, on a droit à pas moins de 11 récits de longueur variable mais globalement toujours très court puisqu'ils vont de 8 à 20 pages. Au programme, des petites histoires qui ont le mérite d'être plutôt variées, sans être forcément très originales: une succube qui rend visite à un jeune homme, une demoiselle se retrouvant dans une partie de jambes en l'air cosplayée, une mignonne voisine très entreprenante, une invocatrice qui se plante dans son invocation d'une créature à tentacules... Il ne s'agit là que d'un échantillon des situations que peut mettre en scène l'auteur, qui a le mérite d'essayer plusieurs choses et de ne pes se contenter d'un seul registre, y compris dans les looks et formes de ses héroïnes ainsi que dans les ambiances.

Malheureusement, la diversité est probablement la principale qualité de l'ouvrage, car pour le reste c'est assez maladroit. Les récits étant toujours courts, Shûya Shizuki est bien obligé d'aller toujours à l'essentiel, a rarement le temps de contextualiser efficacement les choses et d'installer une réelle ambiance. Et sur le plan visuelle, on sent vraiment qu'il s'agit d'histoires de jeunesse: les dessins sont assez inégaux d'une histoire à l'autre, et peuvent aller de l'un peu excitant au brouillon. Il faut néanmoins saluer le désir qu'a le dessinateur d'apporter une certaine variété dans les angles de vue et dans les postures.

Concernant l'édition, on a droit au grand format habituel de Hot Manga, à une première page en couleur, à une bonne qualité de papier et d'impression, et à une traduction qui fait le job sans forcément être hyper inspirée. Notons aussi que contrairement aux autres récits, la plus courte histoire du recueil est restée censurée, avec les parties génitales cachées par du blanc.

Au final, The Sound of Shame est un recueil X à la fois très inégal et accusant clairement le manque d'expérience de son auteur, mais ayant tout de même un certain charme grâce à une certaine diversité. Assez sympathique à parcourir, à condition de ne pas en attendre grand chose.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
10.5 20
Note de la rédaction