The Grim Reaper and an Argent Cavalier Vol.1 : Critiques

Il y a deux cents ans vivaient deux grands sorciers qui étaient frères et sœurs. Le grand frère voulait régner à jamais sur le monde et décida de devenir immortel en mangeant l’âme des hommes. Sa sœur, Lemuria, refusa d’en faire de même et se mit à lutter contre son frère devenu le seigneur de la mort. Les années ont passé. Les envoyés du seigneur de la mort, les larvas, sillonnent le monde pour ôter la vie et l’âme des hommes. Cyan, un jeune homme a perdu ses parents tragiquement lors d’une attaque des larvas. Anéanti, il décida malgré tout de devenir chevalier d’argent pour non seulement se venger de ses parents, mais également protéger les habitants, et en particulier, Reinette, la petite-fille spirituelle du culte Lemuria.

Les éditions Kana nous font découvrir une nouvelle série déjà conclue en 6 tomes dont l’histoire baigne dans le dark fantasy. Ce premier tome débute tel un conte avec une histoire entre un frère et sa sœur, tous deux de grands sorciers, il y a plus de 200 ans. Le frère avide de puissance avait trouvé le moyen de devenir immortel en prenant les âmes des hommes. Son désir : régner sur le monde des vivants ! Mais sa sœur en décida autrement et fera tout pour protéger les humains. Une histoire de conte et légende classique nous plongeant dans un univers fantastique. L’auteur nous emmène 200 ans plus tard, là où la lignée de la sœur du grand sorcier, Lemuria, continue de lutter contre le seigneur de la mort et en particulier contre ses envoyés, les larvas. Nous faisons connaissance des deux futurs personnages principaux, Reinette, la petite fille spirituelle du culte Lemuria et Cyan, provenant d’une famille de chevaliers d’argent, les protecteurs des humains et de la descendance de Lemuria. De primes abords, l’histoire semble classique, mais l’auteur utilise des rebondissements judicieux rendant l’intrigue dynamique et intéressante. Irono nous surprend et donne beaucoup de matière dès le premier tome. Mais, nous n’en dévoilerons pas plus, pour vous laisser tout le loisir de découvrir les choix scénaristiques de l’auteur.

Concernant les graphismes, il faut dire que dès le départ la couverture tape dans l’œil. L’auteur a un style harmonieux et fait penser à un mélange entre les auteurs Clamp et Rihito Takarai. Que ce soit les personnages, les décors ou les trames, l’auteur nous montre tout son talent. L’édition est quant à elle de très bonne qualité. Kana offre pour cette première série d’impression une jaquette réversible qui prendra tout son sens à la fin de ce tome.

A la lecture de ce premier tome, l’intrigue semble très prometteuse. Même si de base l’histoire est classique, l’auteur nous convainc avec les différents rebondissements en à peine un seul volume. Une petite série dans un univers dark fantasy qui a le mérite que l’on s’y arrête dessus.