The Fall of Demon Princess - Actualité manga

The Fall of Demon Princess : Critiques

Inbo no Onihime Annerose

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 31 Mai 2019

Dans un monde imaginaire, Gridania est un petit royaume réputé pour les deux splendeurs qui sont à sa tête. Tout d'abord la reine Hildegarde, beauté réputée pour sa douceur et sa bienveillance envers son peuple. Puis sa fille la princesse Annerose, une jeune femme surnommée la "princesse démon", certes magnifique mais inaccessible, car non seulement elle est la fine fleur du royaume à l'épée, mais en plus elle se montre bien souvent froide et autoritaire envers les hommes qui l'approchent. Mais en temps de crise, les deux trésors nationaux de Gridania sont vouées à une chute cruelle dans la luxure... Après avoir détourné de l'argent pour son plaisir personnel, le ministre des finances Hingen constate que le royaume est au bord de la faillite. Et plutôt que de payer lui-même les pots cassés, il met au point un plan. Nul doute que nombre d'hommes paieraient cher pour pouvoir profiter de la beauté de Hildegarde et d'Annerose, d'autant que cette dernière est toujours vierge. Prétextant devoir signer un traité d'alliance avec un pays voisin, il embarque avec lui les deux femmes et leurs soldats. or il s'avère que le pays voisin possède une eau naturelle ayant le pouvoir d'exciter les femmes, élément parfait pour réduire ces dernières au rang d'esclaves sexuelles...

De son nom original Inbo no Onihime Annerose, The Fall of Demon Princess a été publié au Japon en 2012 aux éditions Kaiôsha, et il s'agit du premier hentai publié en France de Hajime Taira, un auteur ayant conçu près d'une trentaines d'oeuvres X depuis ses débuts en 1994.

On le comprend très vite: le mangaka n'est pas du genre à faire dans la dentelle et dans les jolies relations pleinement souhaitées, puisque ici tout repose sur la déchéance des deux beautés de Gridania au contact d'homme prêts à tout pour les assouvir, les asservir, les baiser, en faire de simples objets et se faire de l'argent en vendant leur corps. Le ton est donné d'emblée... Pour Hildegarde, le tour est vite joué: il suffit de prétexter une affaire de maladie touchant le peuple pour que sa profonde miséricorde la pousse à offrir son corps sans problème, soi disant parce que le sperme récolté aurait le pouvoir de guérir la maladie. Pour la caractérielle Annerose, les choses risquent d'être un peu plus compliquée, et le ministre et ses alliés vont devoir ruser pour la faire tomber dans la luxure, n'hésitant pas à la manipuler psychologiquement pour lui faire croire qu'elle est, par nature, une débauchée depuis toujours.

Le scénario n'est clairement pas finaud, prend des raccourcis, mais fait son office afin d'accompagner la chute des deux femmes, qui passent du statut de trésors nationaux à celui de femmes-objets en quelques dizaines de pages. Une chute rapide (on aurait aimé voir le caractère impétueux d'Annerose s'exprimer un peu plus avant qu'elle ne sombre) mais efficace dans les manipulations effectuées par les hommes pour les asservir (ça en ferait presque peur...), et qui est servie par des scènes de plus en plus brutales, des dialogues jouant tout sur l'humiliation, et des dessins parfois un peu trop rigides et inexpressifs mais jouant assez bien la carte du rentre-dedans et de l'ambiance malsaine autour de ses deux femmes aux formes généreuses et dégageant tout de même un certain sex appeal.

En somme, il s'agit d'un hentai imparfait mais faisant quand même son office, pouvant dégoûter les uns et satisfaire les autres. Si l'humiliation, l'asservissement et la manipulation de femmes reléguées au rang d'objets sexuels, ça vous excite, l'ouvrage a de quoi vous ravir. Dans le cas contraire, fuyez.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11.5 20
Note de la rédaction