Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 15 Mars 2022
Les éliminatoires de l'académie pour le Tournoi de Bushin, une compétition d'escrime opposant les plus habiles magelames et suivie par le monde entier, viennent de commencer, et Cid Kagenô se retrouve d'emblée face à Rose Oriana, l'une des fines fleurs de l'école: jolie, presque aussi douée en escrime que la princesse Iris, présidente du conseil des élèves, elle a tout d'une héroïne. Un simple figurant essaierait d'échapper à un duel contre une personne attirant autant l'attention, mais pour Cid les choses sont différentes: l'occasion est idéale pour qu'il se fasse rétamer en beauté, en faisant usage de ses "techniques secrètes" apprises via la Voie de l'incompétence, afin de renforcer sa place dans l'ombre parmi ceux qu'on ne remarque pas ! Et cela donne un tout début de 3e volume assez rigolo (surtout pour cette idée d'arcanes de la Voie de l'incompétence), avec ses quelques moments forts quand notre personnage principal se fait éclater en beauté, et permettant en prime d'installer en Rose un personnage voué à gagner de l'importance dès la suite du volume.
Car ces éliminatoires, expédiées, ne sont finalement qu'une mise en bouche avant que la suite du tome n'attaque des enjeux un peu plus graves, dès lors que des faux membres de Shadow Garden s'introduisent dans l'académie en prenant nombre d'élèves en otage ! Et pour arriver à leurs énigmatiques fins, ils sont prêts à tout, y compris à semer la mort, mais il va de soi que Cid ne va pas laisser les choses se passer ainsi: quoi de mieux que de se faire passer pour mort misérablement pour, ensuite mieux agir dans l'ombre ? L'occasion pour lui de vivre à fond différents de ses "fantasmes" en tant qu'éminence de l'ombre est ici idéale, et il va ainsi se faire un plaisir de pratiquer son Art à l'insu de tous. Alors que la situation est censée être grave avec cette prise d'otages, nombre de situation prêtent alors surtout à sourire, que ce soit dans la façon dont les auteurs détournent les codes de l'héroïsme via ce personnage principal assez spécial, ou dans l'exploitation de certains personnages secondaires parfois succulents, à l'image de l'excessivement adorable et insouciante Shelly, la meilleure élève de l'académie offrant facilement quelques rires, surtout quand elle croit passer inaperçue dans sa fuite alors qu'elle ne fait rien comme il faut.
A l'arrivée, on a droit à une lecture assez plaisante dans l'ensemble. Tout en esquissant quelques enjeux un peu plus prégnants via cette prise d'otages et de possibles événements plus sombres, les auteurs ne perdent aucunement de vue leur concept initial, avec un "héros de l'ombre" plutôt bien exploité quand il s'agit de détourner certains poncifs de façon presque méta et de faire sourire.
Car ces éliminatoires, expédiées, ne sont finalement qu'une mise en bouche avant que la suite du tome n'attaque des enjeux un peu plus graves, dès lors que des faux membres de Shadow Garden s'introduisent dans l'académie en prenant nombre d'élèves en otage ! Et pour arriver à leurs énigmatiques fins, ils sont prêts à tout, y compris à semer la mort, mais il va de soi que Cid ne va pas laisser les choses se passer ainsi: quoi de mieux que de se faire passer pour mort misérablement pour, ensuite mieux agir dans l'ombre ? L'occasion pour lui de vivre à fond différents de ses "fantasmes" en tant qu'éminence de l'ombre est ici idéale, et il va ainsi se faire un plaisir de pratiquer son Art à l'insu de tous. Alors que la situation est censée être grave avec cette prise d'otages, nombre de situation prêtent alors surtout à sourire, que ce soit dans la façon dont les auteurs détournent les codes de l'héroïsme via ce personnage principal assez spécial, ou dans l'exploitation de certains personnages secondaires parfois succulents, à l'image de l'excessivement adorable et insouciante Shelly, la meilleure élève de l'académie offrant facilement quelques rires, surtout quand elle croit passer inaperçue dans sa fuite alors qu'elle ne fait rien comme il faut.
A l'arrivée, on a droit à une lecture assez plaisante dans l'ensemble. Tout en esquissant quelques enjeux un peu plus prégnants via cette prise d'otages et de possibles événements plus sombres, les auteurs ne perdent aucunement de vue leur concept initial, avec un "héros de l'ombre" plutôt bien exploité quand il s'agit de détourner certains poncifs de façon presque méta et de faire sourire.
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