The Dungeon of Black Company Vol.6 - Actualité manga
The Dungeon of Black Company Vol.6 - Manga

The Dungeon of Black Company Vol.6 : Critiques

Meikyuu Black Company

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 08 Novembre 2021

Au coeur du 5e sous-sol, les troupes de la garde d'élite de Belza, emmenées par Arles Vim Elstein, sont au plus mal, et ne doivent leur salut qu'à l'irruption de Ninomiya et de ses compagnons ! Sauvé, Arles accepte alors d'épauler notre anti-héros dans l'un de ses objectifs... sans savoir qu'il est en train de se faire duper. Une fois ses cartes abattues, Ninomiya n'a plus qu'à se servir. Il a désormais toutes les cartes en mains pour concurrencer Detmort et prendre le dessus sur la Raizaher Mining... L'infâme patronne esclavagiste Belza n'a qu'à bien se tenir !

A partir d'un début de tome qui va vite dans ses avancées, Youhei Yasumura nous offre alors un sixième volume très riche en rebondissements, jusqu'à même sembler refermer, dans ses dernières pages, ce qui pourrait être vu comme une première grande partie dans la série. Du coup, forcément, il y avait de quoi attendre un certain souffle ici... souffle qui n'a lieu qu'en partie.

Car si les événements se bousculent, malheureusement ils se précipitent un peu trop. Tout s'enchaîne à la va-vite, alors même que l'auteur distille un paquet de choses intéressantes dans la confrontation/concurrence entre l'entreprise de Ninomiya et celle de Belza, entre les idées novatrices que notre anti-héros apporte dans l'exploitation des ruines abandonnées ou dans l'utilisation des monstres (pour des services de livraison, par exemple), les exigences des supérieurs de Belza pour garder le niveau, et les coups bas qui sont forcément de bonne guerre entre ces deux ennemis qui n'ont jamais reculé devant quoi que ce soit pour piétiner l'autre. Et d'ailleurs, à ce titre, il sera toujours autant possible d'aimer puis de détester Ninomiya selon les situations, tant il peut se montrer tour à tour intéressant dans son désir de briser l'esclavagisme de la Raizaher Mining, ou au contraire agaçant dans sa manière de souvent surtout penser à lui et dans son côté hautain et méprisant envers les autres, y compris le peuple sur qui il pisse (littéralement). Une part de cynisme plus ou moins bien équilibrée selon les moments.

En somme, il se passe ici beaucoup de choses, et sans doute trop pour un seul volume. Alors qu'il arrive à un point culminant de son intrigue, le mangaka semble passer beaucoup trop vite en revue la plupart de ses rebondissements, ce qui fait que, même si l'essentiel est bien assuré, on en attendait un peu plus. Restent les dernières dizaines de pages, qui apportent des ambitions plus grandes que jamais chez Ninomiya, avant que tout ne soit brutalement bouleversé dans les toutes dernières pages. Au moins, la curiosité est piquée pour la suite !
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction