Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 24 Mai 2011

Afin de se débarrasser de Yuk, Le Vatican envoie un de ses agents pour éliminer Bae Retta, et non des moindres : Uriel est en effet l'un des gardiens des sceaux célestes, lié à Marie, l'esprit du miroir sacré ! Mais c'est alors qu'un autre individu manipule les rêves de Bae pour y emprisonner tout ce beau monde, afin que les esprits sacrés se détruisent entre eux ! Qui en sortira vivant ?

Ce troisième volume de The Bullent Saint est sorti trois mois après le précédent, et comme prévu, on n'y comprend plus rien du tout ! Un prêtre à casquette qui manipule les morts et fait apparaitre des croix, une nonne qui se balade les seins à l'air, un doux rêveur à la coiffure improbable aidé par un gars sorti de nulle part et qui balance des plumes... Une nouvelle fois, c'est le capharnaüm à tous les étages. Qui est qui, qui est avec qui, qui fait quoi ? Tant de questions que le lecteur n'aura même plus envie de se poser tant tout est embrouillé et incompréhensible. On ressort de ce terrible moment de lecture avec une immense fatigue, au vu d'une longue séquence de combat cryptée laissant une vague impression de gore, alors que finalement, on a peine à compter les blessés. Mais qu'est-ce qui vient de se passer, bon sang ?

L'intrigue, toujours plus alambiquée et peuplée de détails ridicules quand on parvient à les comprendre (un satellite guidé par le cerveau de la mère de l'héroïne ? D'où ça sort ?) ne convainc toujours pas, même lorsque la tension retombera en fin de volume. La multiplicité des personnages, associée à une mauvaise identification et un manque flagrant de rappels plombe totalement la série, que l'on peine à parcourir, en surnageant complètement. Le supplice se poursuit ainsi jusqu'à une fin tombant totalement à plat, tant on peine à comprendre en quoi les évènements sont importants ou non.

Bref, plus qu'un ratage total, The Bullet Saint tourne à la punition mentale. Les idées crypto-cosmico-ésotérico-fantastico-glauques s'accumulent sans grande cohérence, la mise en scène est à vomir, sans être aidée par un graphisme peu avenant. Avant de vous y attaquer, préparez-vous une bonne aspirine, ou bien contactez le scénariste pour obtenir la même drogue que lui !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
7 20
Note de la rédaction