The Breaker (Booken) Vol.4 - Manga

The Breaker (Booken) Vol.4 : Critiques

The Breaker

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 21 Septembre 2011

Envoyé par Si-Ho pour récupérer la princesse So-Seol, Alex embarque avec lui Shinwoo qui n’en avait pas tant demandé ! La situation dégénère alors que les hommes du Murim s’en mêlent, et le jeune lycéen devient le dernier rempart pour sauver la jeune demoiselle. Mais malgré sa puissance colossale, il manque encore d’entraînement pour pouvoir rivaliser avec des adversaires aussi expérimentés. Fort heureusement, son maître Chonwoo est en chemin…

Dans la préface de ce quatrième volume, Geuk-Jin Jeon souhaite rectifier un malentendu : The Breaker n’est pas une histoire lycéenne, mais un récit basé sur les arts martiaux modernes. La série semble d’ailleurs vouloir rectifier le tir, en prenant un air autrement plus sérieux. En effet, les premiers combats du tome font preuve d’une violence encore peu représentée dans ce manhwa, avec notre pauvre Shinwoo vivement torturé (même si les dégâts sont à relativiser). Chonwoo lui-même nous présente un nouveau visage beaucoup plus sombre, en étant résolu à achever ses ennemis ! On regrettera d’ailleurs que son élève ne soit pas choqué par l’aspect cruel de la personnalité de son mentor.

Il est à présent temps pour Shinwoo de découvrir les arts martiaux en profondeur, et c’est ainsi que Chonwoo nous fait découvrir les arcanes établis dans le Murim. Rien de bien original, mais ce volume offrira néanmoins quelques bribes du passé du Gumunryong, sans trop en dévoiler pour autant. Pendant ce temps, Si-Ho accueille chez elle So-Seol, jeune fille au caractère bien trempé que notre héros aura bien du mal à amadouer. Là encore, la demoiselle semble en savoir beaucoup, mais l’heure est encore au secret…

The Breaker passe la vitesse supérieure dans ce quatrième opus, et on regrettera que cela se fasse au profit d’une ambiance plus sombre et au détriment d’un humour bien trop absent. La série se veut plus sérieuse et n’hésite pas à malmener ces protagonistes ou à présenter les facettes obscures de leur personnalité. Est-ce un passage obligatoire pour poser les bases de cet univers qui peine à se dévoiler ? A ce propos, il aurait été intéressant que l’éditeur développe d’avantage les termes techniques coréens se multipliant au fil des pages, difficilement abordables pour le lecteur français.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs