The Arms Peddler Vol.1 : Critiques

La famille Ki-oon s’agrandit encore avec un petit nouveau qui arrive à grand renfort de publicité, et il arrive avec son grand frère le tome 11 de Ubel Blatt…Ce mois de Février 2012 est vraiment le mois Ki-oon !

Toutes les nouveautés ne bénéficient pas de la même promotion, mais quand elles profitent d’un coup de pub de cette ampleur c’est que forcément il doit y avoir du contenu derrière. D’autant plus qu’il s’agit là d’un des derniers nés de chez Square Enix, ce qui est généralement un gage de qualité !
Si on ajoute le fait que le titre est le fruit de l’alliance de deux talents, le dessinateur de « Over Bleed » et le scénariste de « Arms », on ne pouvait que placer beaucoup d’espoir dans « The arms peddler » !
C’est donc avec une certaine impatience, et une grande curiosité qu’on attendait cette nouveauté…et bien cela valait le coup !

Immédiatement on découvre un univers sombre, violent et cruel…le ton est donné dès les premières pages.
Le jeune Sona gît inconscient, gravement blessé devant les cadavres des membres de sa famille…il sera secouru par Garami, une marchande d’armes impitoyable. Mais cette aide providentiel aura un prix : celle de sa vie ! Désormais Sona appartient à Garami, à moins qu’il ne rachète sa liberté. Assoiffé de vengeance, Sona va découvrir un monde de non droit où la vie à peu de valeur. Il va évoluer au contact de cette mercenaire en apparence sans âme, mais qui semble animée par des motivations plus profondes…

On plonge donc dans un univers sombre et froid, qui n’est pas sans rappeler celui de Ken, un monde post-apocalyptique mais très orienté vieux far-west, du coup on pense également à des références comme Trigun. Le tout est encore saupoudré de fantastique avec des créatures tel des zombies ou encore de la magie avec ses nécromanciens…nous voilà donc avec un mélange d’univers variés mais qui au final s’accordent parfaitement : western post apocalyptique fantasy…il y en a vraiment pour tous les goûts et tous seront séduits par cette recette imparable.
Mais quelque soit les éléments, le tout demeure assez sombre et pessimiste ; à l’image de cette immense créature qui prend des vies en sacrifice, non pas pour en sauver d’autres comme les villageois le pensent, mais pour le plaisir de semer la discorde et la haine, créature renvoyant sans mal à celles issues de l’univers de Lovecraft.

Le dessin s’adapte parfaitement à cet univers et contribue à renforcer cette noirceur qui malgré tout dégage quelque chose d’attirant et de terriblement séduisant, on ne peut qu’accrocher à cet univers.

On se retrouve avec un premier tome tenant toutes ses promesses, qui nous tient en haleine tout le long, avec déjà une trame qui se dessine. On ne peut qu’être attiré par ce récit aux multiples influences qui malgré tout possède déjà sa propre personnalité.