Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 07 Décembre 2021
Technologue d'investigation de son état, la jeune Chico, accompagnée de son petit frère "robot" Pino, continue son parcours à travers ce monde pour essayer de comprendre pourquoi l'Arcologie s'effondre, en suivant les indications de sa mère dont elle espère toujours retrouver la trace. Après une chute maladroite de la jeune fille, nos deux héros sont repêchés par Ken et sa petite soeur Lena, jeunes pêcheurs dans une colonie encore habitée et nommée "Rainforest". Sur place, ils font connaissance avec des habitants qui semblent résignés à leur sort: face aux pluies constantes qui s'abattent en menaçant d'engloutir toutes les habitations, les adultes, qui ont toujours vécu là, ont décidé d'accompagner leur colonie dans sa future disparition, qui devrait arriver dans environ 20 ans. Et pourtant, c'est dans ce cadre que Lena, en réalité atteinte d'une grave maladie la faisant souffrir en permanence, tâche au contraire de survivre envers et contre tout...
Après une premier volume véritablement séduisant dans son univers et ses thématiques, Terrarium revient avec un deuxième tome qui, lui non plus, ne manque pas de qualités, dès sa première partie qui s'étire sur environ 110 pages, soit un peu plus de la moitié du tome. En même temps que Chico et Pino, on y découvre une nouvelle colonie menacée de disparition, des habitants adultes résignés... et, surtout, en Ken et Lena, deux enfants qui dénotent dans ce cadre, autant par leur âge que par ce que provoque la maladie de la jeune fille. Alors quand elle a devant elle la possibilité de sans doute vivre beaucoup moins longtemps que prévu mais en forme, qu'aura envie de faire Lena ? Et, de plus, qu'en pensera Ken, qui tient tant à sa soeur qui est tout pour lui ? De façon assez classique mais très efficace car avec une émotion bien dosée et une utilisation intelligente du facteur technologique propre à la série, la mangaka Yuna Hirasawa interroge alors joliment sur la vie et, de facto, sur la mort, à travers certaines questions (mieux vaut-il vivre seulement 5 ans dans la forme et le bonheur, ou 20 ans dans la souffrance, sans avoir toutes ses capacités ?) et certaines thématiques liées (le rapport des proches face à la future perte d'un être cher).
Cet arc est, ainsi, bien campé... et la suite du tome n'est pas en reste, en mettant notre duo principal face à deux nouvelles épreuves difficiles, inspirant la crainte quant à l'avenir de Pino, et permettant surtout à l'autrice d'évoquer un peu plus en détails le passé et le lien fort existant entre celui-ci et Chico. C'est un peu rapide mais suffisant pour mieux cerner les personnages principaux, et cela sonne d'autant plus juste une fois la postface de Hirasawa lue, celle-ci y confiant que ce volume a été pas mal nourrie par son expérience personnelle, quand elle fut confrontée aux derniers moments de vie de sa grand-mère.
Capable d'être autant fascinant que crépusculaire et philosophique, le récit de science-fiction de Yuna Hirasawa reste donc très intéressant, alors même que ce deuxième tome nous fait déjà atteindre la moitié de l'oeuvre.
Après une premier volume véritablement séduisant dans son univers et ses thématiques, Terrarium revient avec un deuxième tome qui, lui non plus, ne manque pas de qualités, dès sa première partie qui s'étire sur environ 110 pages, soit un peu plus de la moitié du tome. En même temps que Chico et Pino, on y découvre une nouvelle colonie menacée de disparition, des habitants adultes résignés... et, surtout, en Ken et Lena, deux enfants qui dénotent dans ce cadre, autant par leur âge que par ce que provoque la maladie de la jeune fille. Alors quand elle a devant elle la possibilité de sans doute vivre beaucoup moins longtemps que prévu mais en forme, qu'aura envie de faire Lena ? Et, de plus, qu'en pensera Ken, qui tient tant à sa soeur qui est tout pour lui ? De façon assez classique mais très efficace car avec une émotion bien dosée et une utilisation intelligente du facteur technologique propre à la série, la mangaka Yuna Hirasawa interroge alors joliment sur la vie et, de facto, sur la mort, à travers certaines questions (mieux vaut-il vivre seulement 5 ans dans la forme et le bonheur, ou 20 ans dans la souffrance, sans avoir toutes ses capacités ?) et certaines thématiques liées (le rapport des proches face à la future perte d'un être cher).
Cet arc est, ainsi, bien campé... et la suite du tome n'est pas en reste, en mettant notre duo principal face à deux nouvelles épreuves difficiles, inspirant la crainte quant à l'avenir de Pino, et permettant surtout à l'autrice d'évoquer un peu plus en détails le passé et le lien fort existant entre celui-ci et Chico. C'est un peu rapide mais suffisant pour mieux cerner les personnages principaux, et cela sonne d'autant plus juste une fois la postface de Hirasawa lue, celle-ci y confiant que ce volume a été pas mal nourrie par son expérience personnelle, quand elle fut confrontée aux derniers moments de vie de sa grand-mère.
Capable d'être autant fascinant que crépusculaire et philosophique, le récit de science-fiction de Yuna Hirasawa reste donc très intéressant, alors même que ce deuxième tome nous fait déjà atteindre la moitié de l'oeuvre.