Tensai Family company Vol.3 : Critiques

Chaque volume recèle des secrets du passé d'un des personnages, celui ci couvre la personne de Kyoko passionnée d'arts mais appartenant à une famille de commerçants (libraires) ne pourra pas vouer sa vie à la peinture... malgré tout la galerie familiale en plein coeur de Ginza lui permet de s'écarter de son père et de vivre sa passion... mais pour combien de temps ?

Natsuki quant à lui se fait repérer par le dit père au petit matin en facheuse posture avec Kyoko... sa recherche de travail et ses finances sont au plus bas lorsqu'il se fait employer dans une librairie ayant besoin d'un excellent mi-temps parlant anglais... une librairie dont il connaît déja le patron... au coeur de tous les maux de Kyoko, dont il ne sait toujours pas s'il ressent quelquechose, au coeur des crises de sa famille, il se retrouve logé par la mère d'Ariyoshi ébahie devant un tel énergumène ...

Amy de son côté part en quête d'Haru complètement absent de ce volume... elle fera toujours malgré elle, une ( ou même deux ...) rencontre(s) décisive(s), laissant planer un suspense aguicheur !

Toujours plus critique et dénonciateur, ce manga cache en lui tout le mal être des japonais aisés des années 90, des femmes d'affaire reconverties malgré elles en mères au foyer, des possesseurs de terrains vendus au plus bas...
Toujours d'actualité, peut être plus en Europe et aux Etats Unis qu'au Japon, ce manga se targue de montrer des adultes plus affaiblis que les grands adolescents n'ayant pas connus l'avant bulle, ni la progression sociale...