Tensai Family company Vol.1 - Actualité manga

Tensai Family company Vol.1 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 12 Novembre 2008

C'est avec un génie du marketing et de la bourse que nous découvrons cette famille composée d'un fils Katsuyuki Natsuki et de sa maman Yoshiko entièrement dévouée à lui et pour cause, elle lui confit tous les nouveaux plans de la societé de friandise pour laquelle elle travaille et c'est selon ses études et probabilités poussées qu'elle envisage ou non la commercialisation des produits.

Ce jeune homme assez -pour ne pas dire totalement- renfermé sur lui même va au lycée, lieu pour lequel il n'a aucune affinité et aucun(e) ami(e), sauf un souffre douleur en la personne d'Ariyoshi et une groupie : Kyoko... à cela s'ajoute un cynisme et un amour propre incommensurable, ce qui fait de lui au final un être froid, distant et imbus...

Jusqu'au jour où dans sa petite vie il voit débarquer pour le bonheur de sa mère, son nouveau compagnon Sosuke Tanaka, un écrivaillon à la manque et son fils Haru féru de plante et de nature... Ces deux microbes selon les dires du génie arrivent à se lier d'amitié avec tous les voisins, collègues, amis de la famille qui était absente pour eux... Leurs connaissances vont des plantes, aux animaux en passant par les religions ou la géographie ; et leur passé plus que trouble nous amène à rencontrer des américains, vietnamiens, anglais, chinois, péruviens... bref deux personnes des plus sociables...

Katsuyuki ne peut gérer ce rapprochement, cette désinvolture, et cette fourberie qu'est le genre humain et les considère comme des moins que rien...
Pendant ce temps, l'entreprise de sa mère change de patron et tous ses plans qui autrefois était acceptés unanimement se voient refusés les uns après les autres et même copiés par les concurrents...

Entre amour familial, différences de point de vue et différences culturelles, rationalisme et psychologie, on découvre ici une tranche de vie d'une famille recomposée avec des acteurs qui se complètent : on fait face à des personnages irrespectueux et non reconnaissant, et d'un autre côté des êtres humains faisant passer le plaisir de vivre et le respect d'autrui avant tout...
Le dessin typé shojo s'adapte parfaitement à l'histoire, passant par des moments de crises d'hystérie avec des personnages représentés en SD, et des moments calmes et posés où l'absence de décor et l'uniformité du fond accentue la plénitude...

L'édition dite spéciale quant à elle nous fait découvrir l'histoire en 6 volumes, assez épais permettant d'avoir affaire à de gros passages sans découpage du scénario.

Une série brillante qui se lit avec un sourire aux lèvres et un sentiment de déjà vu des plus jubilatoires...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Daigoro
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs