Telle que tu es Vol.7 - Actualité manga

Telle que tu es Vol.7 : Critiques

Pochamani

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 29 Mai 2018

Depuis que Tsumugi s'est accidentellement retrouvée enfermée avec Hiyama, sa relation avec Tagami, jaloux, est devenue un peu plus froide. Les deux adolescents ne savent absolument pas comment aborder le sujet pour se réconcilier alors que tous deux en meurent d'envie, et c'est sur cette petite tension que la jeune fille est partie pour son séjour d'étude...


A l'heure où nombre d'événements scolaires arrivent (la fête du sport qui a eu tant d'importance auparavant pour les deux adolescents dans leur rencontre, la fête du lycée, et surtout les futurs examens avec ce que ça implique de révisions), ce tome est surtout marqué par deux choses, la première étant la petite distance qui s'est insidieusement immiscée entre nos deux héros. Que ce soit via un travail assez introspectif et doux sur le ressenti de Tsumugi, les interrogations autour d'un Tagami qui reste difficile à cerner même si on devine bien ce qu'il ressent, et quelques notes d'humour (par exemple quand Tagami se retrouve malgré lui à coordonner la fête), la mangaka Kaname Hirama n'a aucun mal à rendre cet aspect plaisant à suivre, et travaille suffisamment la difficulté de communication des deux tourtereaux à cet instant. Mais malheureusement, c'est un peu ce qu'il y a de mieux sur cette affaire, car à côté de ça l'autrice s'égare un peu sur des choses qui n'ont finalement aucun intérêt et aucun impact réel (les rumeurs lancées par le club de journalisme qui ressemble plus à un club de presse people de bas étage, et surtout le rôle auprès de Tsumugi de ses amies, qui sont bien présentes, mais manquent de réel travail).


L'autre aspect important vient de Hiyama, qui, comme on pouvait déjà le deviner depuis un moment, se place tout doucement comme une sorte de rival amoureux. Sur ce point, on espérait vraiment que la mangaka éviterait cet écueil si classique, pour mieux se focaliser sur le couple naissant entre Tsumugi et Tagami (qui s'aiment clairement, aucun doute là-dessus), sur les relations d'amitié (car entre Mami, ce même Hiyama et les autres, la mangaka a mis en place une palette de personnages secondaires vraiment plaisante, mais elle n'en fait quasiment rien), et sur les thèmes autour de l'acceptation de son corps et de soit face à celui qu'on aime. Mais au lieu de ça, on se retrouve avec un énième vague triangle amoureux, où la prise de conscience de ses sentiments par Hiyama se rallonge inutilement, et où on se retrouve avec pas mal de petites facilités (en tête, le fait que les deux jumeaux perdus soient, oh ben ça alors, les petits frères de Hiyama).


On regrette aussi le manque d'exploitation d'événements comme la fête, l'oubli de personnages ayant eu leur importance précédemment (comme Akane, qui apparaît vite fait pour rien et basta)... si bien que même si ça se lit tout seul, il y a un arrière-goût de petit flop par rapport à toutes les possibilités que l'oeuvre avait. Et au vu de ces possibilités peu ou pas exploitées, il est difficile de se dire que le prochain volume sera le dernier... du moins, s'il s'agit bien du dernier ! Annoncé comme tel depuis un moment (puisque la série s'est terminée au Japon en juillet dernier), le tome 8 n'est visiblement toujours pas paru dans son pays d'origine.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs