Tant qu'il est encore temps (je t'aimerai) Vol.5 - Actualité manga
Tant qu'il est encore temps (je t'aimerai) Vol.5 - Manga

Tant qu'il est encore temps (je t'aimerai) Vol.5 : Critiques

Owaru Sekai de Kimi ni Koisuru

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 26 Juillet 2019

Voici désormais deux semaines que Reiji s'est séparé de Misaki, sans lui donner la réelle raison, celle liant le jeune garçon au chantage effectué par son père: s'il l'a quittait, il lui promettait de lui administrer un traitement apte à la guérir de sa maladie et donc à lui sauver la vie. Mais un tel traitement n'existe toujours pas pour la maladie de la jeune fille, réputée incurable. Et pour trouver ce traitement, le père de Reiji a un plan précis en tête: confier Misaki à ses équipes médicales un peu comme si elle était un "cobaye" afin de trouver le bon traitement, mais uniquement si la jeune fille elle-même est d'accord. Toujours troublée par sa soudaine séparation avec Reiji mais toujours portée par son amour pour le jeune garçon, Misaki acceptera-t-elle ?


C'est dans une atmosphère toujours portée par une bonne dose de romantisme et de mélo que se poursuit la série de Keiko Notoyama, au gré de rebondissements qui, malheureusement, paraissent toujours plus téléphonés et faciles. Le début du tome commence pourtant de façon assez intéressante avec la perspective qu'a Misaki de recevoir un traitement et ses tourments liés à son amour pour Reiji ainsi qu'à sa brutale séparation avec lui. D'ailleurs, tout au long du tome la mangaka, une nouvelle fois, ne rate aucune occasion de souligner avec une certaine beauté l'amour pur et véritable des deux adolescents, aspect qui paraîtra par moments mièvre mais qui ravira assurément les amatrices du genre, tant les beaux sentiments coulent. Mais alors qu'à la fin du tome 5 le chantage du père Reiji reposait déjà sur quelque chose d'un peu gros et bête, ici l'autrice continue trop de faire dans les petits rebondissements très clichés, entre l'affaire sur le yacht qui est résolue on ne peut plus simplement via quelques belles paroles et des événements faciles (aucun obstacle pour que Reiji et Misaki, des enfants montent sur le yacht du ministre en pleine réunion importante...), ou l'arrivée un peu de nulle part en fin de tome d'une "rivale amoureuse" refaisant de plus belle dans l'accumulation de petits poncifs.


Il ne faut donc clairement pas être trop regardant pour continuer d'apprécier la lecture, car même pour un jeune lectorat féminin Keiko Notoyama tend à noyer de plus en plus son histoire dans les poncifs et les facilités, au risque de même parfois perdre de vue son sujet de base autour de la maladie de Misaki, qui en réalité pourrait apporter beaucoup plus. En attendant, on se retrouve plutôt avec une romance à la fois jolie et teintée de mièvrerie et de mélo, au moins de quoi satisfaire les amatrices de ce genre.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs