Tant que nous serons ensemble Vol.8 - Manga

Tant que nous serons ensemble Vol.8 : Critiques

Saraba yogi hi

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 10 Janvier 2025

Voici un mois qu'Akira est partie vivre avec sa mère suite à son hospitalisation, en restant troublée par les injustes soupçons d'adultère de son "mari". La jeune femme, qui garde tant de velléités envers sa génitrice qui ne s'est jamais vraiment occupée d'elle et de son frère, semble pourtant avoir ici l'occasion de réparer certains pots cassés, notamment lors d'une sortie shopping où cette femme semble bien connaître ses goûts et faire attention à elle. A côté de ça, Tamaki, qu'elle revoit enfin de façon plus régulière et qui connaît désormais la vérité, ne peut s'empêcher de bouillir de rage envers le "binoclard" qui laisse sa précieuse amie souffrir.

Pendant ce temps-là, Keiichi, de son côté, envisage de quitter la pension, en restant à la fois marqué par les médisances qui vont bon train, par les propos houleux de Kotaro et par sa propre passivité. une passivité telle que, une fois de plus, il n'arrive pas à être honnête envers Matsu, encore moins après certains de ses dires qui ne peuvent que lui faire du mal, même si Matsu ne pense pas à mal.

Alors, et si tout était mieux ainsi ? Et s'il n'était vraiment qu'un poids pour sa petite soeur depuis tout ce temps en l'empêchant de vivre sa vie ? Et si elle s'était montrée, pendant tout ce temps, trop étouffante avec son grand frère ? C'est précisément quand ils sont plus que jamais plombés par un doute mélancolique que nos deux personnages centraux vont, chacun de leur côté, être bousculés par des événements en forme de prise de conscience. De son côté à elle, c'est la découverte du vrai fond d'une mère décidément égoïste à bien des égards en voulant contrôler sa vie. De son côté à lui, il s'agit de retrouvailles avec un ami: Gô, qui aura ici des paroles particulièrement forte, au fil desquelles Yuki Akaneda n'a pas besoin de rallonger les discussions pour frapper juste. Pour Akira et Kei, l'heure est alors venue de se bouger pour atteindre ce qui les rend vraiment heureux. Avec, tout du long, de beaux messages sur le sentiment d'être différent de la majorité, et surtout sur l'importance de ne pas laisser les autres, leur regard et leur jugement décider de ce qui doit faire notre bonheur.

Peut-être qu'il sera quand même possible de rester légèrement sur sa faim lors de toute la dernière ligne droite, qui est faite de grosses ficelles forçant un petit peu le trait, mais qui est assez entraînante et qui fait assez bien monter une certaine émotion. Le tout, jusqu'à un épilogue qui est à la fois rapide sur certains points (le traitement des différents personnages secondaires en particulier), mais qui est également très joli dans ses poétiques idées narratives. Mais dans l'ensemble, une fois la dernière page tournée on a le sentiment que Yuki Akaneda a fort bien su mener son récit, sans s'écarter de ses grandes idées, et en parvenant à aborder avec subtilité et humanité un sujet particulièrement tabou et délicat.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs