Tales of Wedding Rings Vol.5 - Manga

Tales of Wedding Rings Vol.5 : Critiques

Kekkon Yubiwa Monogatari

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 15 Novembre 2021

Quatre des épouses ont maintenant rejoint Satô, le roi des anneaux venu d'un autre monde. Tous profitent d'un peu de répit au sein du pays de l'eau, terre natale de Saphir. Mais maintenant que quatre jeunes femmes gravitent autour du garçon, Hime ne peut totalement contenir sa jalousie. Qu'à cela ne tienne, elle reste la seule que Satô aime sincèrement, aussi tous deux passent un peu de temps ensemble... Sous le regard curieux des quatre autres concubines. Puis vient l'heure de repartir en voyage afin de trouver la cinquième et dernière détentrice d'anneaux. Seul soucis : L'héritière vient du peuple nain, anéanti lors de la dernière guerre contre le roi des abîmes...

Après un volume quatre plus sérieux, le côté racoleur de Tales of Wedding Rings refait irruption dans une première petite partie de tome qui vient planter une certaine quiétude, un répit empli d'amour et d'érotisme léger, comme sait si bien le faire le duo Maybe. Il faut dire que le concept de harem du titre est propice pour cette touche, et on est tenté de l'apprécier tant qu'elle ne désamorce par l'intrigue lors de ses arcs plus ambitieux.

« Ambition » est peut-être le juste terme pour ce cinquième volet qui, malgré sa classique quête de la nouvelle (et dernière) épouse, va sortir son épingle du jeu en brisant le rythme routinier de l’œuvre. Là où les arcs précédents narraient une aventure dans un pays précis pour introduire une concubine de Satô, le périple prend des allures différentes pour le dernier personnage clé. Difficile de ne pas penser ici au Seigneur des Anneaux tant l'aventure au pays des nains rappelle la traversée des mines de la Moria dans l’œuvre de Tolkien. Aussi, le ton se veut plus sombre et plus inquiétant, le récit jouant sur ses ambiances plus que sur l'introduction de la cinquième épouse qui tarde énormément à arriver, quand bien même elle figure sur le visuel de couverture.

Plus étonnant encore, un rebondissement majeur va totalement briser la linéarité de l'exploration pour mener l'intrigue en cours vers un chemin assez différent. La pirouette semble sortie de nulle part mais fait son effet en terme de tonalité dramatique et dans sa manière de pousser les personnages dans une situation sans recours. Alors, si la dernière partie du tome semble renouer avec la frivolité et l'humour, difficile de ne pas remarquer la mélancolie plantée en toile de fond. Les dilemmes qui traversent Satô et ses compagnes sont forts, et seule la cinquième épouse pourrait permettre de renverser la vapeur. Et en parlant d'Amber, la dernière détentrice d'anneaux, on apprécie l'originalité de son concept qui s'éloigne des idées précédentes qui forgent les épouses. On ne la voit que trop peu pour véritablement la juger, mais elle capte tout notre intérêt.

Il n'en faut pas tellement plus pour faire de ce cinquième volume le plus consistant et prenant en terme de péripéties et d'ambiances. L'érotisme est dosé plus habilement que ce qu'on a pu voir précédemment, pour avant tout faire régner la noirceur des enjeux et le danger qui guette les héros qui profitent toujours de savoureuses petites interactions, tantôt légère et tantôt intimistes. Maintenant que le binôme Maybe a achevé la grande étape d'introduction des cinq épouses de Satô, on ne demande qu'à voir comment Tales of Wedding Rings pourra évoluer.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction