Sword Art Online - Fairy Dance Vol.1 - Actualité manga
Sword Art Online - Fairy Dance Vol.1 - Manga

Sword Art Online - Fairy Dance Vol.1 : Critiques

Sword Art Online - Fairy Dance

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 22 Avril 2015

Kirito est sorti vainqueur de son combat à mort contre Akihiko Kayaba, créateur de Sword Art Online, permettant aux nombreux joueurs emprisonnés de retrouver une vie normale. Pourtant, l’âme d’Asuna et celles de nombreux autres joueurs sont retenues dans le jeu virtuel.


Kirito a vent d’une information précieuse : un avatar similaire à celui d’Asuna aurait été vu dans Alfheim Online, nouveau jeu de réalité virtuelle, poussant le jeune homme à entamer un périple à la recherche de sa bien-aimée. Sur place, il rencontre Leafa, une joueuse appartenant à une autre race que celle de Kirito, qui décide de s’associer à lui.


Ototo poursuit l’édition de la saga manga Sword Art Online à travers Fairy Dance, trilogie faisant directement suite au premier arc et reprenant donc l’histoire là où on l’avait laissée. La nouveauté dans cette seconde partie vient du changement de dessinateur. Tsubasa Haduki prend la relève, ce qui ne peut qu’être rassurant étant donné le style déroutant, pour ne pas dire catastrophique, qu’a proposé Tamako Nakamura dans l’arc Aincrad.


Ceux qui ont apprécié l’anime éponyme ne seront pas déconcertés par ce premier volume qui plante doucement, mais sûrement les bases du second arc de la saga. C’est une chose assez étonnante d’ailleurs : L’histoire avance à un rythme très correct et le découpage en trois volumes semble permettre une progression peu hâtive, ce qui permet d’assimiler correctement les éléments nouveaux de ce second jeu qu’est Alfheim Online, mais aussi de faire connaissance avec les nouveaux personnages et assimiler toutes les nouveautés scénaristiques proposées par la série. Tournant essentiellement autour d’Asuna, Fairy Dance propose en effet une intrigue un peu plus complexe dans le complot fomenté par un nouvel antagoniste que le lecteur découvre très rapidement dans ce premier volet. Le scénario réserve alors son lot de surprises et si quelques développements ont lieu, on sent que la trilogie a encore beaucoup à nous dire.


Le cœur de Fairy Dance est bien Alfheim Online, un jeu très différent de Sword Art Online qui permet d’explorer de nouvelles possibilités vidéoludiques. Et là où SAO ne traitait qu’à peine son sujet, on ressent davantage de développements dans cette suite qui instaure les mécaniques plus complexes de ce nouveau soft, par exemple le regroupement des joueurs en différentes races. En ce sens, Fairy Dance captivera peut-être plus les amateurs de MMORPG que l’arc précédent.


Mais pour l’heure, seuls les principaux concepts d’Alfheim Online sont vraiment présentés puisque l’avancée de Kirito et Leafa tourne surtout autour de la quête du protagoniste à sauver sa dulcinée. La série nous offre alors un background plus important, mais on espère que la suite saura ne pas négliger complètement l’intérêt même du jeu vidéo dans lequel évoluent les personnages.


En parlant de personnages, l’aventure jongle entre les vétérans de la série caractérisés par Kirito et Asuna, mais aussi les nouvelles têtes comme la demi-sœur du héros ou encore le machiavélique Nobuyuki Sugô, ennemi de cet arc qui a lui aussi beaucoup à nous dire. Si on met de côté une Asuna qui ne sert pour l’instant que de potiche, contre son gré, Kirito reste fidèle à son évolution et se bat avant tout par amour. Néanmoins, chose très désagréable chez le personnage, on reste sur un joueur qui a toujours une longueur d’avance sur autrui, une facilité narrative qui devient redondante et nous empêche de vraiment nous attacher au héros. A côté de lui, Suguha a un quelque chose d’attachant, mais son brother-complex ne sera pas du goût de tout le monde. A ce stade, le personnage sert avant tout à imposer une poitrine opulente au récit, mais on espère un bon traitement de l’intrigue la concernant.


Nous l’avons dit, Tsubasa Haduki est le nouveau mangaka de la série et propose un trait globalement très net. On ressent toutefois quelques soucis de proportion à certains moments, mais aussi un assemblement étrange des visages qui pourrait déranger. Néanmoins, la finesse du trait le rend finalement appréciable, sans compter que lorsque l’auteur prend la peine de travailler des décors et ne se contente pas de laisser des fonds de cases vides, il est capable de belles prouesses. Il y a donc un gros potentiel graphique pour Fairy Dance, mais le travail du mangaka est irrégulier.


A côté de ça, Ototo nous livre une édition d’excellente facture. Le papier couché mat de la couverture est toujours aussi agréable, de même pour l’impression globale de l’opus, et la traduction ne semble présenter aucun défaut et laisse place à une lecture fluide qui permet de comprendre les différents attraits d’Alfheim Online et de ce second arc.


Fairy Dance tente de donner quelques lettres de noblesse à la saga manga Sword Art Online à travers un scénario plus décortiqué et présentant des qualités, mais aussi un dessin plus raffiné qui a une marge de progression conséquente. Cela ne gomme pas tous les défauts que la saga manga a pu proposer, mais on peut dire qu’on passe un moment de lecture honnête, ce qui laisse espérer une suite convaincante.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs