Street Fighting Cat Vol.4 - Actualité manga
Street Fighting Cat Vol.4 - Manga

Street Fighting Cat Vol.4 : Critiques

Noraneko Sekai

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 29 Novembre 2017

La guerre de quartiers entre les gangs de chats atteint son point culminant : alors que Hideyoshi et Nobunaga avançaient vers le désir de briser l'ancienne hiérarchie féline, les pontes félins du quartier de Sakura-Nord ont mis sa pâtée au gros chat domestique, ont enlevé Mamie Yone, et ont même mis fin aux manigances d'Arashi qui se retrouve emprisonné en attendant sa sentence... Autant dire que l'ultime combat qui se prépare contre les boss du Nord sera aussi brutal que décisif ! Au bout du compte, Hideyoshi atteindra-t-il ses rêves de bâtir un nouvel ordre ? Honorera--t-il sa promesse des débuts faite avec Torao ? Nobunaga restera-t-il un chat des rues, où l'appel de la vie domestique se fera-t-il entendre ?


La première moitié du volume pourrait légèrement laisser le lecteur sur sa faim, car elle conclut de façon un peu rapide et assez basique l'ultime lutte contre les adversaires venus de Sakura-Nord. Il n'y a pas de grosse surprise, les retournements de situation concernant Arashi ou Mamie Yone sont rapides, et il y a le sentiment que certains éléments n'ont pas vraiment été exploités (on pense aux mystérieux chats gérant le quartier Nord dans l'ombre, ou au matou qui manipulait Arashi). On n'a pourtant aucunement l'occasion de s'ennuyer, car dans l'action SP Nakatema ne fait pas traîner inutilement les choses, son rythme assez soutenu reste toujours présent, et on ressent bien la tension qui anime ce dernier acte, d'autant que plus grâce à son découpage en petites cases bien agitées, à ses physiques félins toujours aussi expressifs, et à son exploitation honnête des décors.


En revanche, la deuxième moitié du volume est excellente, tant l'auteur a à coeur de bien y conclure les choses. Même si, là aussi, il va parfois un peu vite avec quelques retournements de situation qui paraissent impromptus (surtout concernant le statut de chat domestique de Nobu), le mangaka sait où il va dans ce final où il conclut habilement les grands axes de son récit : la promesse que Hideyoshi et de Torao des toutes premières pages qui trouve un bel écho, l'évolution qu'a connu Hideyoshi auprès de Nobu et qui est intelligente (non, il ne deviendra pas fort physiquement, il restera faible, mais il a largement prouvé sa valeur sur d'autres points), l'amitié sincère qui s'est bâtie entre les deux principaux matous de la série malgré leur statut différent (un chat des rues et un chat domestique)... Le dernier chapitre, un long épilogue d'une quarantaine de pages, est même très malin dans sa construction, car tout en permettant de découvrir la "vie de famille" de Nobu et de laisser deviner le destin de Hideyoshi, il voit SP Nakatema relier un peu la fiction de son histoire à la réalité.


Sans surprendre et en étant tout de même parfois trop rapide sur certaines choses, le final de Street Fighting Cat est néanmoins appliqué, et on y ressent à quel point SP Nakatema à souhaité mettre en valeur les difficiles conditions de vie des chats des rues. Dans l'ensemble, cette guerre des gangs en milieu félin fut une très bonne petite surprise.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction