Step up love story Vol.7 - Actualité manga
Step up love story Vol.7 - Manga

Step up love story Vol.7 : Critiques

Futari Echi

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 19 Août 2009


"Soyons clair... Le sexe n'a rien à voir avec l'amour..."

Voilà un an que Makoto et Yura sont mariés, un an également que le lecteur français a découvert cette sulfureuse série qui divise son public. Manga pornographique caché sous le couvert d’un aspect didactique, ou le suivi au jour le jour du quotidien du couple japonais moyen et de sa découverte du sexe ? Il est temps de faire un premier bilan.

En un an, a-t-on réellement pu voir une évolution ? En effet, il aura fallu attendre ce septième tome pour voir Yura enfin épanouie et ne pas subir simplement les envies lubriques de son mari… mais sous couvert de l’ivresse suite à une sortie très arrosée ! On reste assez sceptique devant cette apologie de l’alcool, en parlant très rapidement des effets néfastes, mais ce n’est pas la première fois que ce guide survole un élément de la sorte. Ce tome se rattrape en revanche avec une description détaillée des zones érogènes chez la femme. Il faudra hélas se contenter de cela, car ce tome présente malheureusement de nombreuses scènes purement gratuites, toutes les occasions étant bonnes à prendre : l’anniversaire de Makoto, de leur premier baiser, de leur mariage,… aboutissant inlassablement à la même conclusion. Mais après un an avec ce schéma redondant, qui s’en étonnera encore ?

Pas grand-chose non plus à sauver dans l’entourage du couple, avec une Jun qui culpabilise de prendre goût à la chose et une Rika toujours aussi déluré qui satisfera les amateurs de cosplay… Intérêt didactique zéro, mais si l’auteur peut contenter quelques fans, après tout… et signalons le retour de la célèbre « banane », qui symbolise le sexe de Makoto quand l’auteur ne peut faire autrement, et qui révèle une très grande hypocrisie de sa part : il peut en effet s’adonner à des scènes très graveleuses où Yura est loin d’être à son avantage, et on doit le pardonner, car ce n’est qu’un fruit ? Ce genre de facilités passe très mal…

Ce septième volume marque donc la fin d’un premier cycle, et le lecteur aura l’impression d’avoir déjà fait le tour de la question. Les positions les plus classiques ont toutes étés décrites ou au moins évoquées, et on se demande bien comment l’auteur va arriver à se renouveler pour la suite. Mais encore faudrait-il que cela soit son intention…


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs