Special A Vol.13 : Critiques

S.A Special A

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 17 Mars 2011

Depuis qu'ils se sont avoués leurs sentiments respectifs, tout devrait aller entre Kei et Hikari... eh bien, non ! En effet, la famille de Kei continue de mettre la pression sur son héritier, en insistant pour le faire revenir à Londres et même se fiancer avec une prétendante déjà fixée. C'est Aoi, le majordome de Kei, qui sera alors désigné pour détourner l'attention d'Hikari et la bloquer, le temps que les évènements se produisent. Mais pourra-t-il y parvenir ?

Maki Minami continue d'enfiler les perles d'un scénario toujours plus grotesque, allant de mal en pis de volume en volume. La pression familiale de Kei, souvent mise en évidence au cours de l'histoire, prend ici des proportions totalement ridicules, avec un scénario digne d'un mauvais vaudeville. Tout y est exagérée, entre la villa des Takishima isolée du reste du monde et servant de prison par une Hikari se faisant sauver en hélicoptère (euh ?), sa tête mise à prix dans les agences de taxi londonien (double euh ?), ou encore le retournement de veste d'Aoi, prévisible à trois cents kilomètres, mais à la tournure totalement inconcevable. Comme toujours, crédibilité et réalisme sont deux mots que l'auteure semble avoir rayée de son vocabulaire.

Admettons, admettons... la série ne se veut pas cohérente pour un sou, soit. Est-ce pour mieux mettre en avant la psychologie des personnages ? Non plus ! Qu'il s'agisse de Kei, totalement exécrable lorsqu'il inflige à ses amis des cours privés, pour se montrer gentil pendant deux secondes en fin de volume, ou bien de Hikari, encore plus hésitante et tête à claque après sa grande déclaration qu'avant, tant elle ne sait pas exprimer ses sentiments, on a vite fait d'avoir envie de balancer ce volume par la fenêtre. Et comme si cela ne suffisait pas, nous retrouvons un(e) Finn totalement perdue entre son côté masculin et féminin, tant on vient à douter de son véritable sexe. Enfin, ne parlons même pas du père de Kei, pour ne pas être vulgaire...

Les amours piétinent, les quiproquos débiles se multiplient, et au final, c'est une véritable torture que d'aller au bout de sa lecture, tant la narration est toujours aussi alambiquée. Et alors qu'on croit le calvaire terminé, ô surprise, voici que Tonkam nous gratifie d'un aperçu de Seiyuka!, nouveau chef d'œuvre de l'auteur. Avis aux amatrices... s'il en reste encore après la conclusion de cette série-là. Plus que quatre tomes à tenir...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
8 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs