Space Brothers Vol.1 - Actualité manga
Space Brothers Vol.1 - Manga

Space Brothers Vol.1 : Critiques

Uchû Kyôdai

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 05 Avril 2016

Critique 1
 
Alors qu’ils n’étaient que des enfants, les frères Mutta et Hibito s’émerveillaient du ciel à la tombée de la nuit, les yeux rivés vers les étoiles. Ils ne rêvaient que d’une seule chose : prendre leur envol pour l’espace : d’abord en direction de la Lune puis, un jour peut-être, plus au loin. Le temps passe, les deux petits grandissent. Mutta, l’élève besogneux, devient concepteur pour une grande marque d’automobile et Hibito, le frère cadet, un brin cancre, devient… un astronaute réputé. Mais seulement voilà, Hibito apprend que son grand frère Mutta vient de se faire licencier de son entreprise automobile. Motif ? Il vient de mettre un coup de tête à son boss. Hibito écrit à son frère et lui rappelle leur promesse de jeunesse. Les pensées dans le brouillard et s’en retournant vivre chez ses parents, Mutta s’engouffre un peu malgré lui dans les sélections pour l’aérospatiale japonaise, et il n’est pas mauvais du tout le bougre. La résurgence d’une passion de jeunesse s’en vient raviver les liens fraternels qui s’étaient un peu perdus dans la nature, à travers l’ambition de la conquête spatiale et les moments simples du quotidien.

Des personnages travaillés. Un duo à la fois classique et original : deux frères différents animés par une passion commune et originelle, dont les personnalités semblent s’être relativement interchangées à travers les âges comme par inversion de destinée. A la gauche, le frère aîné donc, Mutta, brun, les cheveux frisés, mal rasés, trente-et-un ans, en transition professionnelle, ancien intello devenu cabotin, drôle et attachant, se laissant porté par le vent. Et, à la droite, le frère cadet, blondinet coiffé en pointe, calme et très performeur dans le cadre de ses objectifs aérospatiaux. Dans les personnages secondaires, il sera préférentiellement cité un protagoniste féminin : la douce Serika, d’un charme naturel et toute en retenue ; mais une adversaire de choix dans les différentes étapes de la sélection de l’aérospatiale.  Cette dernière est vraiment bien dépeinte et le regard qu’elle portera sur Mutta, construit par transposition de ses souvenirs de jeunesse sera plutôt attachant et intelligent. D’ailleurs au titre de ces protagonistes secondaires, deux connaissances lointaines des deux frères, auront une certaine importance dans le récit notamment en ce qu’elles permettront à l’auteur d’introduire une thématique musicale afin de revêtir la construction du récit d’une coloration artistique et d’un certain supplément d’âme : on reconnaîtra ici l’attention professionnelle du jeune mangaka à épaissir son épopée de diverses strates.

Un scénario pensé et fluide. Si, à ce stade, l’histoire repose grandement sur l’entrée en scène et la présentation de personnages très agréables ; cette succession de portraits se fera, d’une part, par un jeu constant entre le passé, le présent et les rêves et, d’autre part, à travers les examens divers de sélection auxquels se prête le drôle Mutta. Effectivement, ce premier ouvrage est, d’abord, un voyage dans le temps avant d’en être un quant à l’astronomie : les souvenirs alternent avec les séquences du présent afin de mieux définir les ressentis et les espoirs des protagonistes : les flash-back sur la jeunesse des deux frères s’intercalent avec fluidité dans le récit : la narration est propre. Puis, les épreuves de sélection, si elles s’enchaînent au long du script, elles ne sont pas réellement traitées en tant que telles, mais toujours afin de mettre en exergue un trait de la personnalité de divers personnages. En sus de toutes ces facettes, l’œuvre est aussi empreinte d’un humour léger, lequel, sans souffrir l’exagération, est très appréciable. Un autre élément, qui est souvent la marque des grands auteurs, c’est les débuts en douceur avec montée progressive de la densité des évènements : pas d’accroche racoleuse. Ainsi, le récit se construit avec délicatesse en posant habilement nombre de mécaniques qui pourront par la suite donner bien de la résonnance à cette aventure. De surcroît, dès le dernier quart de ce premier ouvrage, il pourra d’ores et déjà être ressenti une frêle montée en puissance.

L’édition est d’assez bonne facture : papier à la fois souple et épais, ancrage propre et lettrage adapté. De la même manière, la traduction de Sylvain Chollet retranscrit avec aisance le ton des dialogues et les notes humoristiques. Cependant, eu égard au lieu d’impression, le rapport qualité-prix est, malheureusement, un zeste désagréable. Bref, l’ensemble sert bien le travail de l’auteur et, notamment, ce dessin à la fois accessible et atypique : un trait qui participe hautement à la saveur de tout cela ; cette couverture avec Mutta, pantalon vert, chaussures cuir érable, chemise blanche, cravate bleu et Hibito en tenue d’astronaute orange, le tout sur fond blanc avec ce logo à la fois rétro et intemporel : quasi-parfait dans le genre ; le ton de la série est ici presque canalisé et  donné.

Dans le cadre d’une quête vers les étoiles et le rêve partagé de deux frères aux antipodes, l’auteur livre, non sans une certaine fraîcheur, un premier ouvrage d’une originalité propre, alliant : passions de l'astronomie, musique, famille, amitiés, humour et sentiments ; dans un écrin d’apparat épuré et chaste, mais qui, en substance, demeure très travaillé. Un tome introductif qui enchevêtre nombre de bases et d’éléments afin de pouvoir en faire, potentiellement, une grande série. Un début d’aventure attachant et, parfois, délicieux ; lequel interpellera sans mal nombre d’amateurs de seinen : et pour cause, il s’agit manifestement, en l’espèce, d’un premier ouvrage d’une grande qualité.

Critique 2


L'univers. Depuis toujours, cette infini étendue au-dessus de nos têtes a fasciné les Hommes, qui auront fini par trouver des méthodes pour l'étudier, et même pour entamer son exploration. Mais près d'un demi-siècle après le premier pas d'Amstrong sur le sol lunaire, bien des choses restent à découvrir.
Au début du 21ème siècle, deux frères se prennent de passion pour l'Espace, après une nuit en juillet 2006 où ils aperçurent un étrange objet volant non identifié. Mutta, l'aîné, et Hibito, le cadet, eurent alors un rêve commun : devenir astronaute.
Dix-neuf ans plus tard, Hibito a réalisé ce rêve, en intégrant l'équipe qui s'envolera bientôt sur la Lune. Mutta, lui, n'est pas allé au bout de ses désirs, étant rentré dans le rang du salaryman moyen. C'est alors qu'il se fait licencier, pour avoir agressé son supérieur qui avait dit du mal de son frère. Essuyant plusieurs échecs dans sa réinsertion, Mutta pourrait bien être appelé par son destin, pour tenir enfin la promesse effectué en cette chaude nuit d'été 2006 : aller sur Mars !

Après Chihayafuru côté shojo et L'Attaque des Titans côté shonen, l'année 2013 est décidément faste pour les éditions Pika qui nous propose à présent un seinen très attendu : Space Brothers ! Nommé Uchû Kyôdai au pays du soleil levant, ce manga de Chûya Koyama, a dépassé la vingtaine de tomes au Japon,. Succès critique et public, il remporta de nombreux prix et connut deux adaptations : un film live et une série d'animation, série que nous pouvons déjà suivre en France par le biais de la plateforme Genzai (prochainement ADN).

Le succès de Space Brothers s'explique sans doute par le caractère de son héros, Mutta Nanba, auquel tout lecteur peut aisément s'identifier. Qui n'a jamais mis de côté l'un de ses rêves d'enfant ? Notre vie d'adulte correspond-elle vraiment à celle que nous imaginions ? Justifiant les cahots de sa vie monotone par une prétendue malédiction le suivant depuis sa naissance, Mutta se pose toutes ses questions, d'autant plus qu'il a en face de lui l'exemple de son frère qui a tout réussi. Une position très délicate car, en tant qu'aîné, c'était à lui d'ouvrir la voie, et non l'inverse ! Fort heureusement, Mutta peut compter sur un entourage bienveillant, le poussant à retenter sa chance.

Ce premier volume embraye alors très rapidement sur ce moment où le destin de Mutta bascule, avec son intégration à un concours de sélection des nouveaux astronautes. Notre trentenaire sera alors confronté à d'autres candidats et apprendra à en connaître certains, aux profils certes stéréotypés mais plutôt sincères : le bon camarade réfléchi, une demoiselle mignonne aux performances remarquables, ainsi que quelques envieux qui le soupçonnent d'avoir bénéficié d'un quelconque privilège. C'est aussi l'occasion pour nous de découvrir les différentes phases de sélection, le récit aimant s'attarder sur chacune d'entre elle avec un certain sens du détail. A l'instar d'un Planètes (qui est cependant plus éloigné dans le futur), le ton du manga est réaliste, avec des aspects d'anticipation relativement légers, et une volonté de se raccrocher à des faits réels. Après tout, faire du coup de boule de Zidane une référence majeure, ce n'est pas donné à tout le monde !

Ce sens du réalisme est d'ailleurs porté par un style graphique qui l'est tout autant. Avec des traits proches de ceux de Harold Sakuishi (Beck, 7 Shakespeares), Chûya Koyama offre une narration très posée, sans postures grandiloquentes ou déformations caricaturales. D'un look assez commun, les différents personnages sont pour autant identifiables au premier coup d’œil, avec des expressions dans la retenue mais assez efficaces. Du côté de l'édition, on pourrra regretter la qualité du papier, un peu trop fin, mais l'encrage est exemplaire. Et surtout, on saluera une nouvelle fois la présence de Sylvain Chollet à la traduction, qui humanise à la perfection les petits moments d'égarements de nos protagonistes.

Space Brothers s'ouvre donc sur un premier volume très prometteur, et annonciateur d'une saga de très longue haleine, à l'égale de son envergure. Le ton y est plutôt réaliste et sincère, et l'on adhèrera sans mal aux tourments de Mutta, malgré son pessimisme redondant. Avec son ambiance bienveillante et son humour bien dosé, cette saga nous rend le sourire et nous remplit les yeux d'étoiles. A votre tour, replongez-vous dans vos rêves d'enfant, et laissez-vous conquérir par l'immensité du ciel !



Critique 3

Véritable carton et lauréat de plusieurs prix au Japon, adapté en une série animée fleuve toujours en cours de diffusion au Japon depuis 2012 et en France sur Genzai, le manga Space Brothers, de son nom original Uchû Kyôdai, débarque enfin en France, se plaçant dans un créneau déjà occupé par quelques séries cultes comme Planètes et Moonlight Mile : l'espace et sa conquête abordée de façon réaliste.

Tout commence par deux naissances. Celles de deux frères. Mutta Nanba le 28 octobre 1993, le jour de la tragédie footballistique de Doha. Puis celle de Hibito Nanba le 17 septembre 1996, jour de l'exploit du joueur de baseball Hidéo Nomo. Pendant toute leur enfance, Mutta a à coeur de tenter de tenir son rôle de grand frère, donc de leader, de celui qui montre l'exemple. Pourtant, en cette soirée du 9 juillet 2006, au moment où la terre entière reste abasourdie devant le coup de tête de Zidane en finale de la Coupe du monde, les deux enfants apparaissent déjà à part : les yeux attirés par le ciel où ils ont l'impression de voir un ovni partir vers la Lune, ils se font une sorte de promesse, celle d'aller un jour tous les deux dans l'espace. Hibito promet d'aller un jour sur la Lune, ne laissant pas l'occasion à son grand frère de s'exprimer le premier, celui-ci affirmant alors qu'il ira encore plus loin, jusque Mars.
Les années passent, 2025 arrive, et une expédition visant à établir des habitations sur la Lune se prépare. Parmi les astronautes engagés, un est sur le point de connaître son premier vol spatial : Hibito, devenu une star dans son pays, car il est le premier japonais sélectionné pour une mission lunaire et l'un des plus jeunes astronautes de l’histoire. Il a tout pour lui. Il est sur le point de réaliser son rêve. Mais il lui manque quelque chose, ou plutôt quelqu'un : son frère.
Car Mutta, lui, a les deux pieds cloués sur terre. Tout juste viré de la boîte où il travaillait après avoir mis un coup de boule (façon Zidane, ça va de soi) à son supérieur qui se moquait de Hibito, il est un peu perdu, retourne vivre chez ses parents, stagne, ne peut que regarder avec tendresse et une petite pointe de jalousie le succès de son petit frère.
Pourtant, tout risque de basculer le jour où son frère, aidé par sa mère, le pousse à reconsidérer son vieux rêve d'enfant. Mutta décide enfin de reprendre sa vie en main, et se porte candidat aux prochains examens ouvrant les portes de la prestigieuse JAXA, la NASA japonaise.

Ainsi se présente le premier tome de la série, qui entre assez vite dans le vif du sujet en ne présentant les choses que de manière très basique. Les présentations de la relation entre les deux frères, de leur lien fort, de la promesse qu'ils se sont faits en juillet 2006, et de leur petite rivalité bon enfant, restent succinctes, pas vraiment détaillées, ce qui pourrait faire peiner certains lecteurs qui n'arriveraient alors pas vraiment, sur le coup, à s'attacher à ces deux héros. De même, plusieurs éléments, comme la présence de l'astronaute Mori dans leur enfance ou l'apparition de Mme Sharon et son identité exacte, ne sont pas contextualisés, apparaissent comme ça subitement sans qu'on en saisisse encore tout l'intérêt. Egalement, il y a à quelques reprises de brefs flashbacks jetés ça et là sans transition, qui peinent un peu à convaincre. Dans la façon de poser les bases, il y a clairement quelques petits problèmes et raccourcis un peu déroutants, qui ne facilitent pas l'immersion ou l'attachement aux personnages.

Et pourtant, au-delà de ces petits problèmes, il y a de fortes chances de se laisser prendre au jeu dès que débute le principal sujet de ce premier volume : les examens pour entrer dans la JAXA. La première étape paraît pourtant extrêmement facile tant elle est expédiée, Mutta se retrouvant facilement parmi les quelques dizaines de candidats retenus. Mais à l'issue de la deuxième étape des examens, ils ne ne seront plus que 8, et c'est à partir de cette deuxième sélection que les choses sérieuses commencent réellement. Si l'on ne ressent pas vraiment de pression tant on se doute du déroulement des examens avec un Mutta pas très sûr de lui, un peu maladroit, mais réellement talentueux pour certaines choses, on se prend petit à petit au jeu en découvrant un peu plus son caractère et son style, au fil d'épreuves nombreuses et réalistes (course sur tapis roulant, test de capacité respiratoire et de performances musculaires...) bien que malheureusement assez peu détaillées, où il ne passe pas inaperçu, comme lors d'entretiens oraux où il donne des réponses assez aléatoires ou où il est plus occupé à tenter de resserrer discrètement la vis de sa chaise qu'à répondre. Un peu débraillé avec ses maladresses et ses cheveux hirsutes, il finit par devenir peu à peu attachant et sympathique à suivre. Sans oublier qu'autour de lui viennent vite poindre d'autres candidats dont certains laissent déjà deviner leur importance, à commencer par Serika Itô, l'indispensable jeune femme belle et gentille qui excelle dans toutes les épreuves et qui ne laisse déjà pas notre héros indifférent.

On suit donc avec un certain intérêt ce premier volume, introduction qui ne fait que marquer les débuts d'une grande aventure spatiale. Introduction qui n'est d'ailleurs pas du tout bouclée à la fin du tome, d'où la bonne idée des éditions Pika d'avoir sorti le tome 2 en même temps que le premier, histoire de faciliter un peu plus l'immersion. Il y a des choses qui peuvent rebuter, comme ces éléments de départ expédiés, ce manque d'introspection dans la présentation des personnages, ou même les dessins (pour l'instant assez rigides et maladroits, bourrés de petits problèmes de proportion, mais où l'on ressent une grosse marge de progression possible, et où l'on aime toutefois déjà certains regards et les grandes bouches expressives à la Harold Sakuishi), mais globalement des bases visiblement solides sont en train de se poser, et il ne reste qu'attendre confirmation dans la suite.

On sent l'envie des éditions Pika de porter vers l'avant la série, autant via sa forte mise en avant en librairie (il faut voir l'impressionnant présentoir en forme de fusée) que via son édition, globalement satisfaisante. Le papier, sans être excellent, est dans la moyenne haute de ce que nous sert habituellement l'éditeur, l'impression est de haut niveau, et la traduction de Sylvain Chollet respire de dynamisme et de naturel.
 

Critique 4

Vainqueur du 56ème prix Shogakukan et du 35ème prix du manga Kodansha, Space Brother débarque enfin en France en étant largement précédé par sa réputation, et espère qu’il en sera à la hauteur.

Mutta et Hibito sont fascinés par l’espace depuis l’enfance, aucun doute possible : ils finiront astronautes. De nombreuses années plus tard, le pari est réussit pour Hibito, qui est en plein préparatif pour son voyage sur Mars. De son côté, après avoir été licencié de son dernier travail, Mutta tente de passer les épreuves nécessaires pour suivre les traces de son cadet.

Si la couverture semble mettre en avant les deux frères de façon égale, c’est finalement essentiellement autour du personnage de Mutta que va se centrer l’histoire.
Sous ses airs d’anti-héros des temps modernes, Mutta est au final l’archétype de l’homme ordinaire. Il est au chômage, cherche des prétextes pour justifier l’abandon de son rêve d’enfant au profit d’une vie banale, et la réussite inconditionnelle de son jeune frère crée en lui un sentiment d’infériorité. C’est seulement grâce au concours de son entourage combiné à celui des circonstances qui lui ont fait perdre son travail et il décide finalement de se bouger pour faire ce qui lui tient vraiment à cœur.
Hibito est un personnage de manga, Mutta est un individu qui respire l’authenticité humaine, réelle. Et la plupart des personnages du manga sont comme lui. Bien qu’encore peu mis en avant, les autres protagonistes apparaissent très vite parfaitement réalistes, de par leurs réactions, leurs regards ou leurs façons de s’exprimer, ce qui crée très vite un sentiment d’empathie pour tout ce beau monde.
Ce naturel, on le retrouve à travers l’humour du manga, un peu décalé mais toujours très crédible et très drôle de par sa spontanéité et sa justesse.

Une autre des grandes forces du manga, est que l’on éprouve un véritable intérêt pour l’aventure de ses personnages. On nous parle de l’espace, on nous fait miroiter un voyage lunaire, et tandis que les protagonistes ont les yeux rivés vers la voûte céleste et vers l’avenir, le lecteur rêve avec eux du parcours qui les attend là-haut. Les promesses concernant la suite du manga donnent donc clairement envie de connaître la suite de l’histoire.

Graphiquement, si la patte de l’auteur est encore emprunte d’un certain amateurisme (pas mal d’erreurs de perspective notamment), le trait épais parvient sans mal à porter efficacement le récit et à croquer des visages marqués qui s’imposent d’emblée comme sympathiques, tant les personnages semblent être enveloppés d’une aura de bienfaisance flegmatique.

Clairement, Space Brother s’impose comme une série à suivre à la hauteur de sa réputation. On prend un plaisir immense à suivre le parcours de Mutta, héros ordinaire qui tente de s’extraire de sa condition passive pour prendre sa vie en main et réaliser son rêve d’enfant, et on est de tout cœur avec lui.  (17/20)

Luciole21

Critique 3 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

14 20
Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Tianjun

17 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Alphonse
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs