Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 26 Août 2020
Depuis que Soupinou, petite boule de poils blanche élevée comme un kesaran pasaran portant bonheur, a débarqué dans la vie de Tina et Nicolas dans leur chaleureux petit magasin de soupes finlandais, le quotidien a toute de suite pris des allures plus fraîches et mignonnes ! Ainsi, au fil des semaines et mois, la surprenante petite créature a trouvé sa place, et elle continue même de grandir... Ainsi, le tout début de ce deuxième volume est même marqué par les premiers mots de Soupinou, qui arrive désormais à prononcer le prénom de ses "parents adoptifs" !
Cette petite évolution passée, la série conserve son schéma typique avec ce deuxième volume qui, une nouvelle fois, est composé de courts voire très courts chapitres (ça va jusqu'à 13 pages par chapitre, mais jamais plus) où Soupinou, au fil du temps, se frotte à de nouvelles petites découvertes, rencontres ou retrouvailles. Dans cette optique, les chapitres ne vont jamais chercher très loin, et passent plutôt vite en revue leur sujet du moment, certains étant même tout à fait anecdotiques. Mais de cadeaux faits à Soupinou par ses deux "parents" au retour de Milucca, en passant par un nouveau client de passage, la découverte de certains événements (le réveillon de Noël, le 14 février...), ou même une surprenante rencontre avec des chouettes, l'atmosphère aussi mignonne que chaleureuse fonctionne plutôt bien, si tant est que l'on n'est pas allergique aux personnages systématiquement joyeux et un peu mièvres. Car la principale limite de cette petite série sans prétention est peut-être là: à forte dose, l'amas de mignonnerie un peu simpliste de l'oeuvre peut paraître rébarbative. Et donc, peut-être vaut-il mieux lire cette tranche de vie vraiment à petites doses pour mieux profiter comme il se doit de ces brefs petits instants de bonheur.
A part ça, l'immersion dans certaines coutumes finlandaises est un peu moins prégnante que dans le tome 1, malgré quelques détails sur le 14 février là-bas ou sur une pratique typique au sauna. Egalement, la part culinaire autour des fameuses soupes finlandaises reste malheureusement succincte mais est présente malgré tout, que ce soit via quelques pages entre les chapitres ou sous la jaquette, ou au travers de quelques idées pas bêtes (j'avoue que l'alliance chocolat/potiron, je n'y avais jamais pensé, et que ça me donne follement envie d'essayer). Enfin, visuellement l'oeuvre conserve son charme malgré ses quelques inégalités: les visages restent parfois maladroits mais conservent leur expressivité, les décors typiques font plutôt bien leur office, et l'aspect duveteux de Soupinou donnerait facilement envie de le papouiller s'il était devant nous.
En somme, sans aller chercher loin, Yuu Horii continue de proposer une petite tranche de vie agréable (surtout à petites doses) où, dans un cadre finlandais chaleureux et naïf, on suit avec un certain plaisir le quotidien et les découvertes de cette petite boule de poils, dont les réactions sont très souvent similaire à celles d'un enfant. Et à ce titre, le dernier chapitre pique facilement la curiosité avec une nouvelle donne familiale !
Cette petite évolution passée, la série conserve son schéma typique avec ce deuxième volume qui, une nouvelle fois, est composé de courts voire très courts chapitres (ça va jusqu'à 13 pages par chapitre, mais jamais plus) où Soupinou, au fil du temps, se frotte à de nouvelles petites découvertes, rencontres ou retrouvailles. Dans cette optique, les chapitres ne vont jamais chercher très loin, et passent plutôt vite en revue leur sujet du moment, certains étant même tout à fait anecdotiques. Mais de cadeaux faits à Soupinou par ses deux "parents" au retour de Milucca, en passant par un nouveau client de passage, la découverte de certains événements (le réveillon de Noël, le 14 février...), ou même une surprenante rencontre avec des chouettes, l'atmosphère aussi mignonne que chaleureuse fonctionne plutôt bien, si tant est que l'on n'est pas allergique aux personnages systématiquement joyeux et un peu mièvres. Car la principale limite de cette petite série sans prétention est peut-être là: à forte dose, l'amas de mignonnerie un peu simpliste de l'oeuvre peut paraître rébarbative. Et donc, peut-être vaut-il mieux lire cette tranche de vie vraiment à petites doses pour mieux profiter comme il se doit de ces brefs petits instants de bonheur.
A part ça, l'immersion dans certaines coutumes finlandaises est un peu moins prégnante que dans le tome 1, malgré quelques détails sur le 14 février là-bas ou sur une pratique typique au sauna. Egalement, la part culinaire autour des fameuses soupes finlandaises reste malheureusement succincte mais est présente malgré tout, que ce soit via quelques pages entre les chapitres ou sous la jaquette, ou au travers de quelques idées pas bêtes (j'avoue que l'alliance chocolat/potiron, je n'y avais jamais pensé, et que ça me donne follement envie d'essayer). Enfin, visuellement l'oeuvre conserve son charme malgré ses quelques inégalités: les visages restent parfois maladroits mais conservent leur expressivité, les décors typiques font plutôt bien leur office, et l'aspect duveteux de Soupinou donnerait facilement envie de le papouiller s'il était devant nous.
En somme, sans aller chercher loin, Yuu Horii continue de proposer une petite tranche de vie agréable (surtout à petites doses) où, dans un cadre finlandais chaleureux et naïf, on suit avec un certain plaisir le quotidien et les découvertes de cette petite boule de poils, dont les réactions sont très souvent similaire à celles d'un enfant. Et à ce titre, le dernier chapitre pique facilement la curiosité avec une nouvelle donne familiale !
15/10/2020 