Soul Keeper Vol.8 - Actualité manga
Soul Keeper Vol.8 - Manga

Soul Keeper Vol.8 : Critiques

Hito Hitori Futari

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 24 Novembre 2017

Kubo est passé à la vitesse supérieure, en provoquant la mort de Hajime, le fils de Kasuga, ainsi que celle de l'ancien premier ministre Jun Izumi, allié de Kasuga et père de Daiki. Face à cette situation, le Premier ministre Kasuga choisit à son tour de franchir un nouveau cap dans son programme d'opposition au nucléaire, et marque les esprits en présentant son ultime discours comme étant son testament, à lui qui n'a plus beaucoup de temps à vivre. Mais à cet instant, il ne sait pas encore que Kubo est parti prendre en otage les jeunes Yuzuki et Emiri, tapi dans son monde de ténèbres à Fukushima... Prêt à utiliser tout ce qui lui reste d'énergie vitale, Kasuga, épaulé par une Riyon de plus en plus affaiblie, choisit d'aller purifier le mal directement à sa source, au sein de la région sinistrée.


Sans grande surprise, la dernière ligne droite de Soul Keeper est marquée par l'ultime affrontement contre Kubo, et de ce côté-là Tsutomu Takahashi offre  un déroulement assez classique et attendu, mais néanmoins très efficace. Car en plus de toujours pouvoir compter sur sa patte visuelle sombre et intense, le mangaka parvient à apporter une conclusion on ne peut plus satisfaisante concernant le sort de Kasuga et de son cher ange gardien, avec notamment des toutes dernières pages très appliquées.


Mais ce qui importe encore plus est à chercher ailleurs, car Takahashi apporte dans son final des éléments intéressants concernant son message antinucléaire, ne serait-ce que par l'utilisation de Kubo en métaphore de cette menace, et par le sort que Kasuga choisit de lui réserver. Mais il faut aussi voir le rôle que plusieurs autres personnages obtiennent : Daiki en tant que nouveau fils de substitution de Kasuga, ainsi que les collaborateurs du Premier ministre, auront pour tâche de poursuivre son oeuvre, son combat. Et en la position des enfants Yuzuki et Emiri en tant qu'otages de Kubo, on trouve le symbole d'une jeunesse prise bien malgré elle en otage par le danger du nucléaire... Face à tout ça, la conclusion choisie par l'auteur est intelligente, car en ne concluant pas réellement le combat de Kasuga contre le nucléaire, et en passant le relai à la génération suivante et aux collaborateurs, Takahashi nous fait bien comprendre que ce combat pour préserver l'avenir ne fait que commencer.


Ainsi, le final de Soul Keeper est une franche réussite, Tsutomu Takahashi y mêlant des messages importants à un beau sens du divertissement


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction