Soul Eater Vol.7 : Critiques

Comment réagir après les évènements du tome précédents, après le réveil du mal absolu ? On aurait pu s’attendre à rentrer directement dans le vif du sujet mais cela ne sera pas le cas, l’auteur préférant continuer à développer encore son univers, et personne ne s’en plaindra !
Comme un malheur n’arrive jamais seul, le réveil du grand dévoreur entraîne une vague de démence qui aura des conséquences dramatiques, en particulier le réveil de la grande sorcière Arachné qui comme son nom l’indique commande aux araignées…
De son coté, Shibusen s’organise pour la contre attaque et rappel à lui les Death Scythes…bref de grands moments en perspectives ! Les nouveaux venus partagent eux aussi ce grain de folie propre à la série, ils ont tous leur petits trucs, leurs tics obsessionnels, ce même genre de défauts qui les rends amusants, presque ridicule tout en ayant malgré tout un certain charisme. Et ici c’est Justin qui sort du lot, un prêtre proche du fanatisme qui passe sont temps à écouter de la musique trop forte, pour le coup il parle également trop fort et n’entend rien à ce qu’on lui dit même quand il pose lui même les questions…ridicule donc mais tellement bien trouvé.
Tous les évènements présents dans ce tome le rendent terriblement excitant, et on n’ose imaginer ce que nous réserve la suite ! Alors que l’on s’attendait à un affrontement contre le grand dévoreur l’auteur nous sort du chapeau une seconde terrible menace qui n’a pas grand chose à envier à la première. Et le pire c’est qu’il en garde sous le pied : parmi les trois sœurs Gorgone, on connaît déjà Medusa et Arachné, mais il en manque une, de même manque à l’appel quatre des huit Death Scythes…bref il va y avoir largement de quoi faire et c’est tant mieux !

L’ambiance loufoque est toujours de rigueur, bien que depuis le dernier volume les choses sont devenues beaucoup plus sérieuses, plus sombres…mais c’est justement cette alchimie qui contribue à faire la force et l’originalité de la série.
Le dessin ne faiblit pas et le chara design est toujours aussi original, les personnages dégagent quelque chose sans pour autant que l’auteur se sente obligé de nous pondre des clones de Sephiroth (…encore que…)

On en redemande !