Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 17 Août 2020
Trahi par certaines personnes qui ont découvert la nature humaine de Somali, le golem laisse éclater sa fureur... au risque de perdre le contrôle et de dévoiler une puissance que lui-même ne soupçonnait pas, et il faudra l'insistance de Yabashira et de ses autres compagnons pour qu'il retrouve son état normal. Forcément, et même si cet élan de violence a permis à nos héros de s'en sortir, les interrogations persistent de plus bel concernant la vraie nature de ce gardien de la forêt... mais quoi qu'il en soit, l'heure n'est pas aux tergiversations, puisqu'une piste permet désormais au quatuor de comprendre que, pour en apprendre plus sur les humains, il leur faut se diriger au nord, à Tamakinogama, une île flottante entourée de marais et où aurait été repéré le fameux "Mémoire de Paraiso", le livre autrefois volé à l'ancienne doyenne des magiciennes. Sur place, toutefois, de nouvelles déconvenues risquent d'attendre Somali et son entourage: Tamakinogama est le lieu d'une grande vente aux enchères clandestine aux marchandises parfois largement illicites, et concernant même des êtres vivants. Autant dire qu'il ne vaut mieux pas que la nature humaine de notre héroïne soit révélée...
Après un tout début de tome assez mouvementé, la suite emmène donc nos héros jusqu'au nouveau lieu de Tamakinogama, un endroit qui s'annonce d'ores et déjà riche pour l'intrigue et que Yako Gureishi s'applique suffisamment à installer. Ce lieu sera l'occasion pour nos héros de recroiser de vieilles connaissances magiciennes qui, elles aussi, recherchent évidemment le mémoire qui leur a été dérobé, ce qui est aussi l'occasion de voir la place de nouvelle doyenne de l'une d'elles. Mais au-delà de ces petites retrouvailles, on découvre surtout un lieu foisonnant de vie, certes, mais où les êtres ne sont pas forcément là pour d'honnêtes raisons, la vente aux enchères étant un repaire d'illégalité sous le joug de son instigateur, le clan Tokowara. Trafic de drogue, contrebande, braconnage, et vente de produits illégaux semblent être la spécialité de ce clan, dirigé par une figure que l'on découvre petit à petit et qui n'augure pas que du bon...
Et c'est donc dans ce climat que nos héros poursuivent leur quête, tout en devant veiller sur la petite humaine, denrée rare parmi les denrées rares... Le danger se ressent assez bien, tandis que le récit distille plusieurs petites informations, avec peut-être à la clé la possibilité de trouver des traces d'humains. Mais en dehors de ça, on reste également intéressé par le désir de Somali de sauver une pauvre petite fille-bête destinée à être vendue...
Avec cette vente aux enchère, le danger que pourrait représenter le clan Tokowara, la présence des magiciennes ou encore la proximité du fameux "Mémoire de Paraiso", on sent que cette nouvelle partie à Tamakinogama pourrait apporte par la suite des avancées conséquentes, et en attendant de voir ça Gureishi pose le contexte avec application, en sachant bien souvent piquer la curiosité. Et puis, ses visuels sont toujours là pour rendre son univers encore plus attractif et immersif, en particulier grâce à des cadres, des paysages, des endroits au design souvent ravissant. Il n'y a désormais plus qu'à prendre son mal en patience, le rythme de parution nippon étant à nouveau rattrapé, et aucun nouveau tome n'étant sorti au Japon depuis avril 2019 !
Après un tout début de tome assez mouvementé, la suite emmène donc nos héros jusqu'au nouveau lieu de Tamakinogama, un endroit qui s'annonce d'ores et déjà riche pour l'intrigue et que Yako Gureishi s'applique suffisamment à installer. Ce lieu sera l'occasion pour nos héros de recroiser de vieilles connaissances magiciennes qui, elles aussi, recherchent évidemment le mémoire qui leur a été dérobé, ce qui est aussi l'occasion de voir la place de nouvelle doyenne de l'une d'elles. Mais au-delà de ces petites retrouvailles, on découvre surtout un lieu foisonnant de vie, certes, mais où les êtres ne sont pas forcément là pour d'honnêtes raisons, la vente aux enchères étant un repaire d'illégalité sous le joug de son instigateur, le clan Tokowara. Trafic de drogue, contrebande, braconnage, et vente de produits illégaux semblent être la spécialité de ce clan, dirigé par une figure que l'on découvre petit à petit et qui n'augure pas que du bon...
Et c'est donc dans ce climat que nos héros poursuivent leur quête, tout en devant veiller sur la petite humaine, denrée rare parmi les denrées rares... Le danger se ressent assez bien, tandis que le récit distille plusieurs petites informations, avec peut-être à la clé la possibilité de trouver des traces d'humains. Mais en dehors de ça, on reste également intéressé par le désir de Somali de sauver une pauvre petite fille-bête destinée à être vendue...
Avec cette vente aux enchère, le danger que pourrait représenter le clan Tokowara, la présence des magiciennes ou encore la proximité du fameux "Mémoire de Paraiso", on sent que cette nouvelle partie à Tamakinogama pourrait apporte par la suite des avancées conséquentes, et en attendant de voir ça Gureishi pose le contexte avec application, en sachant bien souvent piquer la curiosité. Et puis, ses visuels sont toujours là pour rendre son univers encore plus attractif et immersif, en particulier grâce à des cadres, des paysages, des endroits au design souvent ravissant. Il n'y a désormais plus qu'à prendre son mal en patience, le rythme de parution nippon étant à nouveau rattrapé, et aucun nouveau tome n'étant sorti au Japon depuis avril 2019 !
25/06/2020 