Slam dunk Vol.18 - Actualité manga
Slam dunk Vol.18 - Manga

Slam dunk Vol.18 : Critiques

Slam dunk

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 02 Juillet 2018

Le fameux match qui oppose Shôhoku et Ryônan vient de commencer. L’équipe gagnante sera qualifiée pour le tournoi national. La pression est donc à son comble. Tous les joueurs se démènent pour décrocher cette dernière place tant convoitée. Sakuragi, qui s’est entrainé jusqu’à épuisement, impressionne d’emblée le public. En peu de temps, il a fait d’énormes progrès. Lui qui ne savait faire que des « dunks » et des « lay-ups » lors des précédents matches, marque les deux premiers points pour son équipe en faisant rentrer le ballon sous le panier. Fukuda qui jusque-là ne le prenait guère au sérieux commence à se méfier de lui.


« Chez moi il y a 99% de génie et 1% d’effort. »


Sakuragi ne peut s’empêcher de se vanter et, comme à chaque fois, ces fanfaronnades lui sont fatales. Il perd le ballon ce qui énerve ses camarades. Pourtant, malgré les mots durs (abruti, imbécile) on ressent une réelle complicité entre les différents joueurs. Ils veulent tous gagner ensemble en donnant le meilleur d’eux même. Sakuragi, malgré son inexpérience et ses erreurs à répétitions, n’est jamais mis de côté par ses équipiers. Ces valeurs d’entre-aide et d’unité en filigrane au fil des pages ajoutent à ce manga une dimension humaine qui contribue au fait que ce shonen soit classé parmi les séries incontournables.


Sakuragi présente un trait de caractère intéressant : il s’avère très persévérant. Il ne baisse jamais les bras et affronte les obstacles, quels qu’ils soient. Le ridicule ne lui fait pas peur et heureusement, car sur le terrain il ne brille pas toujours pour sa prestance. Quand il s’étale au sol en roulant sur le ballon au lieu de l’attraper, il se relève. Les encouragements depuis les gradins de Haruko y sont aussi pour quelque chose. La jeune fille ne le laissant guère indifférent, il s’évertue à mettre tout en œuvre pour l’impressionner.


« Ne pensez pas faire quoi que ce soit sous le panier ! C’est à vous que je cause, Akagi, Rukawa et Sakuragi !! »


Les provocations et les menaces arrivent bien vite. Tout comme la première faute. Uozumi, le capitaine de Ryônan renverse Akagi. Cette chute et les deux tirs ratés pour ses deux lancers francs nous montrent qu’il n’est pas au meilleur de sa forme. Son manque de concentration s’explique par son inquiétude au sujet de sa cheville : «  Est-ce que ça va aller…!? Avec ce pied. Si je me déplace comme d’habitude est-ce que la blessure ne va pas s’aggraver ? Et la bande… ? Est-elle bien fixée…!?»


La pression du match pour la dernière place au tournoi national, l’absence de l’entraineur Anzai suite à sa crise cardiaque, la blessure à sa cheville… tout concourt pour que le capitaine de Shôhoku perde ses moyens. Akagi se révèle très perturbé et cela n’échappe pas aux spectateurs, à ses coéquipiers et à ses adversaires malheureusement. À seulement 11 minutes 20 de jeu, un temps mort est demandé par Shôhoku. Le score de 4 à 13 pour Ryônan ne présage encore rien concernant l’issue du match. Shôhoku peut remonter, mais pour cela il s’avère impératif qu’Akagi se reprenne et retrouve une concentration à toute épreuve.


Côté graphisme, comme pour les précédents volumes, les différents mouvements des joueurs sont méticuleusement bien retranscrits. Leurs expressions aussi. Le découpage des cases se révèle toujours aussi pertinent. Nous ne sommes pas seulement lecteurs, mais spectateurs aussi. La minutie des détails, les gros plans, la décomposition des mouvements engendrent une immersion totale dans le match comme si on y était un vrai !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Gathea
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs