Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.26 - Manga

Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.26 : Critiques

Sket Dance

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 11 Août 2020

Romane a gagné un prix avec une de ses histoires courtes, mais sa concurrente, Mika Amanashi, digère mal sa seconde place. Après une première rencontre tumultueuse entre les deux rivales, elles retombent l'une sur l'autre lorsque Mika visite le lycée de nos héros pour sa propre documentation. Une véritable compétition pour évaluer la style de chacune débute, avec le Sket pour arbitre.
Puis, Bossun et Switch décident de partir faire du camping avec Dante et Shinzô. Jalouse d'avoir été écartée, Hime monte sa propre équipe pour partir à Osaka et rendre visite à son amie d'enfance...

Romane est un personnage assez peu mis en avant, du fait de son manque de popularité envers les jeunes lecteurs du Jump. Mais fidèle à l’excentrique mangaka en herbe, Kenta Shinohara inaugure son volume avec une histoire qui lui est dédiée, une nouvelle manière hilarante de parler du personnage et de son style pour le moins... unique. Et peut-être qu'un message plus intime se cache derrière ce récit, dont l'issue cherche à nous faire voir au-delà d'un a priori sur une œuvre ou son style.

Mais le cœur du tome, c'est l'histoire du voyage à Osaka qui débute par un énième conflit au sein du Sket. Lors de la lecture, difficile d'imaginer que l'auteur amorce un récit un peu plus dense, mais c'est bel et bien le cas. Alors, après une introduction très drôle et qui permet de remettre en avant des figures comme Shinzô ou Dante, c'est une aventure beaucoup plus sérieuse qui nous est offerte. Dès lors, et malgré quelques touches de légèretés, c'est une tranche de vie plus standard et un poil dramatique que l'auteur nous propose. Un style dans lequel il excellait avec certains opus clés de la série... Mais qui s'avère juste plaisant en ce qui concerne ce 26e volume. Car les péripéties sont un poil téléphonées, et ce n'est pas l'opération de sauvetage dépeinte qui constituera un moment particulièrement haletant. Néanmoins, l'artiste aborde le cas du passé de Hime et sa relation avec Bossun à travers un récit qui prend son temps. Quelques passages sont touchants et tirent cette histoire vers le haut, tout en laissant croire que Sket Dance s'achèvera avec une possible conclusion de la romance entre les deux protagonistes. Affaire à suivre, mais on apprécie cette intrigue qui casse la routine de la série.

Enfin, quelques histoires indépendantes et comiques concluent le tome, avec son lot de petites idées novatrices. On apprécie notamment un absurde total quand il s'agit de dépeindre un Bossun en prestidigitateur, tandis que le petit récit autour de Takuto apporte une révélation étonnante, tout en restant très amusant. Un programme classique mais efficace, pour une ambiance qu'on aime retrouver dans la série.

Il en résulte alors un tome très satisfaisant, réussi dans ses récits courts mais qui pourra peut-être décevoir un tantinet sur son scénario plus long à Osaka, un poil convenu dans son approche. Reste que Kenta Shinohara parvient à garnir son manga de petits développements toujours appréciables, qui permettent de faire vivre les personnages tout en permettant au titre de ne jamais faire du surplace. A noter que le mangaka annonce un retour sur le passé de Switch dans un 27e tome qu'on a forcément hâte de découvrir.
   

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs