Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.25 - Actualité manga
Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.25 - Manga

Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.25 : Critiques

Sket Dance

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 30 Septembre 2019

Les tomes de Sket Dance se suivent et se ressemblent, surtout ces derniers temps puisque Kenta Shinohara joue surtout sur le contexte actuel de la série, à savoir nos héros en dernière année, et les nouveaux personnages implantés depuis quelques chapitres. Une nouvelle routine s'est donc installée dans la série, et il faut reconnaître que le charme d'avant ne fonctionne plus autant, même si on prend globalement plaisir à suivre les péripéties du SKET, et que l'auteur réussisse à renouveler correctement ses idées.

Car ce vingt-cinquième tome dégage tout de même quelques trouvailles plutôt efficace, comme le double-chapitre autour du professeur stagiaire qui a pour mérite de présenter un point de vue trop rare dans l’œuvre, à savoir la vie en salle de classe. Pour une fois, l'auteur réunit son casting en tant que camarades et non comme membres de club, ce qui fait un bien fou dans cette intrigue pleine de bonne humeur. Ca peut paraître anodin, mais cette simple idée donne un grand intérêt à cette histoire.

On notera aussi le chapitre particulièrement drôle autour des professeurs Chûma et Misora, qui franchissent un grand cap dans leur relation. Outre le délire délicieusement absurde de la prof étourdie poussé à son paroxysme, on ne peut que saluer la traduction de Sayaka Okada et Manon Debienne qui n'a pas dû être efficace, tant le tout s'articule sur beaucoup des jeux de mots qui renvoient régulièrement à des références visuelles.

Pour le reste, il faut apprécier la routine de Sket Dance pour continuer à passer un bon moment. L'ambiance de la série reste un argument convainquant, et retrouver à chaque fois le trio phare est un vrai petit plaisir, surtout étant donné le rythme de parution français de la série. Quelques figures pourront toutefois s'avérer un peu lourdingues, notamment Kiri Katô qui est bien trop en décallage avec le ton de l’œuvre, et surtout Minoru Sakura qui ne fait qu'amener des blagues un peu lourdaudes et pas forcément bienvenue.

Reste que retrouver le SKET de manière ponctuelle reste plaisant. En tant que lecture légère, la série de Kenta Shinohara continue de bien fonctionner, même si certains chapitres marquent forcément moins bien que d'autres.
A noter qu'il ne reste que 7 volumes avant la fin de la série, ce qui laisse encore quelques années de parution chez nous.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs