Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 04 Mars 2019
Après le départ des Terminales, c'est au tour de Bossun et les siens d'entrer en dernière classe du lycée. Et qui dit rentrée dit changement de classe, chamboulements et... élection de délégués ! Mais la plus grosse surprise de cette nouvelle année, ce sont trois élèves de seconde qui cherchent à intégrer le Sket en demandant purement et simplement les commandes du club....
Comme le laissait présager la couverture, ce 24e tome fait office de complément du volume précédent, en ce qui concerne la transition opérée dans la série. Ainsi, après le départ des Terminales, Kenta Shinhara introduit le début de la dernière année de cours pour la majeur partie des personnages que nous avons côtoyé dans la série. Une belle perspective qui semble aussi annoncer la fin prochaine de la série, puisqu'il ne reste que 7 tomes à Sket Dance, sans compter ce vingt-quatrième opus.
Ici, l'auteur utilise assez habilement toutes les idées qu'on peut associer à la rentrée scolaire, pour développer des chapitres globalement drôles et parlant pour la plus grande majorité des lecteurs. Le changement de classe ou l'élection de délégués sont des mécaniques scolaires qui parlent très bien au lectorat français, aussi ces chapitres ont une certaine saveur et s'apprécient sur tout ce qu'ils proposent. Les gags font facilement mouche, ainsi que les petites doses de mélancolie distillées ci et là... D'une manière globale, le tout fonctionne très bien, et l'auteur arrive à correctement renouveler le tout.
Mais le cœur du volume, c'est l'arrivée de trois nouveaux personnages qui opèrent un véritable Coup d’État pour prendre possession du Sket. L'histoire, longue de trois chapitres, aborde alors une atmosphère bien sérieuse, ce qui marque un certain renouveau avec les chapitres légers du début de volume... mais le récit peine à trouver sa place. Cette difficulté, elle est surtout due aux trois nouveaux personnages qui ne semblent rien avoir à faire dans Sket Dance. Si Kenta Shinohara nous a habitués aux personnages loufoques, les trois nouveaux venus ont davantage l'allure de rivaux d'un shônen d'aventure lambda. Ainsi, la confrontation se révèle peu convaincante, et il est difficile de croire aux enjeux proposés. A terme, les trois personnages pourront marquer des histoires certainement réussies mais pour l'heure, ils font un peu office d'OVNI dans ce tome.
Comme le laissait présager la couverture, ce 24e tome fait office de complément du volume précédent, en ce qui concerne la transition opérée dans la série. Ainsi, après le départ des Terminales, Kenta Shinhara introduit le début de la dernière année de cours pour la majeur partie des personnages que nous avons côtoyé dans la série. Une belle perspective qui semble aussi annoncer la fin prochaine de la série, puisqu'il ne reste que 7 tomes à Sket Dance, sans compter ce vingt-quatrième opus.
Ici, l'auteur utilise assez habilement toutes les idées qu'on peut associer à la rentrée scolaire, pour développer des chapitres globalement drôles et parlant pour la plus grande majorité des lecteurs. Le changement de classe ou l'élection de délégués sont des mécaniques scolaires qui parlent très bien au lectorat français, aussi ces chapitres ont une certaine saveur et s'apprécient sur tout ce qu'ils proposent. Les gags font facilement mouche, ainsi que les petites doses de mélancolie distillées ci et là... D'une manière globale, le tout fonctionne très bien, et l'auteur arrive à correctement renouveler le tout.
Mais le cœur du volume, c'est l'arrivée de trois nouveaux personnages qui opèrent un véritable Coup d’État pour prendre possession du Sket. L'histoire, longue de trois chapitres, aborde alors une atmosphère bien sérieuse, ce qui marque un certain renouveau avec les chapitres légers du début de volume... mais le récit peine à trouver sa place. Cette difficulté, elle est surtout due aux trois nouveaux personnages qui ne semblent rien avoir à faire dans Sket Dance. Si Kenta Shinohara nous a habitués aux personnages loufoques, les trois nouveaux venus ont davantage l'allure de rivaux d'un shônen d'aventure lambda. Ainsi, la confrontation se révèle peu convaincante, et il est difficile de croire aux enjeux proposés. A terme, les trois personnages pourront marquer des histoires certainement réussies mais pour l'heure, ils font un peu office d'OVNI dans ce tome.
Et c'est dommage car globalement, le volume se révèle très inspiré dans son traitement de la nouvelle année scolaire. On sent que Kenta Shinohara y plante une dose bien personnelle de nostalgie, et le récit parvient même à parler à un lectorat français. Seulement, cette fameuse histoire de défi avec le Sket pour enjeux ne convainc pas. On peut trouver des excuses à l'auteur, par exemple une volonté de redynamiser sa comédie et de la renouveller, chose pas évidente avec plus de 20 tomes, mais le résultats reste mitigé. Malgré ça, le tome reste bon dans sa globalité, avec des chapitres drôles et divertissants à souhait.
31/08/2022 