Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.22 - Actualité manga
Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.22 - Manga

Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.22 : Critiques

Sket Dance

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 12 Avril 2018

Dante a besoin d'aide, il est tombé sous le charme d'une demoiselle au visage d'ange et aux cheveux bouclés ! Le Sket parvient à retrouver la concernée... qui est un homme, un pervers qui plus est. Répondant au surnom de chérie, celui-ci fait partie du club du Pervwrestling, un rassemblement de... pervers...


Avec ce nouveau tome, Kenta Shinohara introduit un personnage voué à devenir récurrent, étant donné que deux chapitres lui sont ici dédiés. Cherry est évidemment un personnage haut en couleur, son visage angélique trahissant sa nature de pervers. Une bonne idée sur le papier... mais qui n'aboutit pas à des chapitres franchement réjouissants. Sans être vulgaires, les deux récits autour du personnage s'avèrent assez lourds, avec un humour à base de jeux de mot qui passent assez mal en français.


Le reste du tome propose de courtes histoires, comiques pour la totalité, oscillant entre les délires typiques de l'auteur et les bonnes trouvailles, toujours dans une volonté de jongler entre les personnages secondaires qui apparaissent. Le volume s'ouvre d'ailleurs avec un chapitre hors-série où les personnages sont devenus des robots, un bon moyen de parodier les plus célèbres séries de robot géant, mais en résulte un chapitre qui séduira surtout ceux qui saisissent les différentes références. Pour le lectorat français, pas sûr que beaucoup comprennent que Himeko est vêtue comme Haman Kahn de Zeta Gundam, un exemple parmi tant d'autres...


Mais le délire otaku aboutit aussi à une excellente trouvaille : les deux chapitres autour de la figurine de Switch. On sent que Kenta Shinohara s'est beaucoup documenté pour deux chapitres seulement, et offre un amas de sketchs sur le modélisme et la communauté des modèles plastiques très réussis et désopilant par la surenchère concernant le talent de Bossun dans le domaine.


Le reste du tome est assez classique mais divertissant. Les histoires ont le mérite de développer un peu des personnages très secondaires (dont le lecteur ne se souvient même peut-être pas), mais qui prouve que l'auteur apporte beaucoup d'importance aux figures de son œuvre. L'histoire autour du passé de l'administrateur général résulte d'une bonne trouvaille, le parallèle avec le Sket étant particulièrement sympathique.


On regrettera alors que le tome s'achève sur une histoire qui revient sur la frustration d'Agata et les quiproquos concernant les sentiments amoureux de sa sœur, Saya, mais il semblerait que Kenta Shinohara soit décidé à mettre un point final à cet arc narratif. Et tant mieux, car celui-ci était devenu particulièrement redondant...


En résulte un volume toujours divertissant, mais qui souffre de plusieurs chapitres à base de gags lourdingues, ce qui a tendance à noyer les bonnes histoires qui permettent de développer les personnages secondaires. Encore une fois, on espère que Kenta Shinohara redressera la barre, sachant qu'après 20 tomes de gag-manga, il semble normal que l'auteur ne parvienne pas à se renouveler aussi bien qu'autrefois...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs