Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.16 - Actualité manga
Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.16 - Manga

Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.16 : Critiques

Sket Dance

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 11 Août 2015

Le voyage scolaire approche doucement de sa conclusion mais Bossun et Himeko n’ont toujours pas retrouvé leurs corps respectifs. Et pourtant, Saya prend son courage à deux mains pour se déclarer à Bossun, et même à lui demander la nature de sa relation avec Himeko. Si chacun se questionne sur ses sentiments, la fin du périple va permettre à chacun de regagner son enveloppe charnelle… pour de nouvelles mésaventures !

Comme on pouvait le prévoir, ce volume se scinde en deux parties bien distinctes : la fin de l’arc du voyage scolaire à la montagne ainsi qu’une succession de chapitres indépendants qui sont la marque de fabrique de la série.

La fin du voyage doit son intérêt au traitement des différents aspects relationnels de la série plus qu’aux gags proposés. Après des séquences très amusantes dans le tome précédent, la permutation des corps de Bossun et Himeko ne fait plus tellement effet de Kenta Shinohara doit jouer sur d’autres aspects pour donner du cacher à son arc qui est particulièrement long pour du Sket Dance. Il mise alors sur une ambiance plus sérieuse et intime ou le récit s’intéresse aux sentiments des uns envers les autres. Le ton sied particulièrement bien à la série et la transition se fait donc sans mal, sans compter que voir un semblant de progression entre Bossun et Himeko est toujours une chose appréciable qui permet d’éviter aux relations de rester au point mort. Néanmoins, c’est un aspect de l’œuvre qu’on attend de voir davantage traité dans les prochains volumes.

L’arc commençait à tourner en rond et heureusement, le mangaka rebondit au bon moment pour y mettre un terme et proposer des chapitres comiques indépendants qui font preuve de bonnes idées d’une manière générale. On retient ainsi la réunion des otakus qui rit de bon cœur au stéréotype du passionné nippon d’animation japonaise en jouant sur les clichés, ou encore celui sur Saya et Tsubaki qui, sous des airs de quiproquos entre ce dernier et Agata, revient une nouvelle fois sur la relation fraternelle qu’il entretient désormais avec Bossun, un point toujours traité avec une grande justesse qui démontre habilement la sensibilité de ces deux personnages bien loufoques en temps normal.

Mais la fin du volume a aussi ses faiblesses. Le chapitre du show télévisé ne va peut-être pas assez loin dans les joutes verbales alors qu’il y avait la possibilité de créer des échanges complètement délirants, de même pour l’histoire du méli-mélo des noms qui tourne rapidement tant le running gag ne fonctionne pas systématiquement.

En ressort alors un volume globalement de bon niveau, traitant toujours la série sous différentes facettes entre une série de gags et des développements plus sérieux du côté des personnages. L’inspiration est aussi irrégulière du côté de Kenta Shinohara : si certaines histoires font rire sans aucun mal, d’autres ne parviennent pas à exploiter tout leur potentiel comique. Néanmoins, au bout de 16 volumes, il est normal que l’auteur présente ces légères lacunes mais gardons en tête que Sket Dance reste d’un excellent niveau pour une série de ce genre et de cette longueur.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs