Six half Vol.8 - Actualité manga
Six half Vol.8 - Manga

Six half Vol.8 : Critiques

Six half

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 08 Décembre 2015

La carrière de mannequinat de Shiori poursuit sur sa lancée, devenant au fur et à mesure la valeur sûre de son agence. Pendant ce temps, sa vie privée s’intensifie de manière quelque peu troublante. Le couple qu’elle forme avec Kai avance bien. Mieux, une confiance et une certaine complicité se forment entre eux. Tout devrait donc se passer pour le mieux pour notre héroïne. Hélas pour elle, son rapport avec son « frère » Akio se complexifie, tandis que le passé de l’ancienne Shiori refait surface tant chez la principale concernée que chez Akio. Et comme si cela ne pouvait pas être pire, la mère biologique de Shiori et de Maho refait surface au même moment. Une réapparition plus étrange qu’heureuse.

Le précédent volume de Six Half nous avait fait présager du lourd. Eh bien, on ne s’était pas trompé. L’ombre de l’ancienne Shiori plane à nouveau sur le quotidien de la famille Kikukawa, qui a eu pourtant tant de peine à se stabiliser. On en apprend ainsi davantage sur le passé de l’ancien moi de l’héroïne et sur ce qui a bien pu la faire devenir aussi désagréable que mesquine. L’ancienne Shiori a simplement subi les conséquences d’une famille recomposée, de sa séparation et d’un amour fraternel un peu trop artificiel et fort à l’encontre d’Akio. Après tout, ils ne sont liés par aucun lien de parenté. Petit à petit, l’actuelle Shiori découvre la réelle facette de sa famille et la nature profonde de son ancienne elle, que ce soit par une mémoire qui revient à la surface ou par d’autres voies de révélations. Rien n’est dû au hasard, et elle va l’apprendre à ses dépens. La réapparition de la mère de Shiori n’est bien sûr pas étrangère à tout cela… A côté de cela, Akio est de plus en plus rongé par son passé en commun avec l’ancienne Shiori et semble de plus en plus douter sur ce qu’il doit faire ou de comment doit-il réagir face à sa propre famille.

Alors que tout semblait reprendre son cours, le quotidien des Kikukawa va prendre un tournant cauchemardesque, pour diverses raisons que l’on vient de susmentionner. Ricaco Iketani nous prend en haleine durant tout l’opus. Le lecteur se retrouve à suivre avec un intérêt certain les différentes révélations que donne l’auteure. Le lecteur commence petit à petit, mais sûrement à comprendre ce qui a pu pousser cette famille à ce qu’elle est devenue aujourd’hui. Au fur et à mesure, les puzzles s’assemblent et se recomposent. On finit par comprendre et par assister aux conséquences de la réelle réalité des choses. Akio et Shiori se remémorent à leur manière leur passé commun. L’un se rappelle de ses blessures enfouies, tandis que l’autre (re)découvre la vérité jusqu’ici enfouie. Tout ceci va déboucher sur une fin de tome des plus imprévisibles et susceptible de tout bouleverser sur son passage par la suite.

En somme, Ricaco Iketani nous offre un opus des plus complets, des plus dynamiques et des plus clés. On découvre des éléments importants sur l’origine de tous les maux du clan Kikukawa. La mangaka ne néglige à aucun instant la réalité de son récit ainsi que sa pertinence. Un volet des plus charnières et des plus renversants de la série. On regrettera juste la rupture parfois un peu trop nette lors du passage d’une scène à une autre.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs