Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 11 Août 2021
Nos héros ont résisté à l'attaque de Stigma, un jeune garçon à la tête du groupe Amalarilk et capable de s'en prendre directement aux cœurs des civils. Parce qu'elle a déjà été « possédée » par l'ennemi, Iko est en mesure de parler, permettant aux héros de comprendre les pouvoirs et les objectifs surprenants de cet adversaire. Autre élément étonnant : Stigma était accompagné par une jeune fille ressemblant énormément à Pepesha, aka Spirits, l'héroïne russe. Shy accompagne alors cette dernière dans son pays d'origine afin d'espérer en apprendre plus sur la demoiselle du camp adverse.
Ayant débuté doucement, le manga de Bukimi Miki a déployé des ambitions plus fortes avec son second tome, plantant même un groupe d'ennemis défini. Mais l'histoire ne semble qu'être à ses débuts, aussi, ce troisième tome permet de mettre sur table des hypothèses quant au mystérieux Stigma et sur son groupe, Amalarilk. Par quelques facilités jamais dérangeantes et plutôt cohérentes, la mangaka étoffe ses pistes de scénario, amorçant alors une aventure davantage centrée sur la pétillante Pepesha.
Cette suite est donc bien le tome de l'héroïne russe tant chaque instant lui est dédié. L'amorce permet de développer le personnage et son enfance complexe, et même la scène d'action qui s'en suit demeure dans cette continuité. Bukimi Miki ne dépeint pas des affrontements de manière veine mais prolonge bien l'histoire qu'elle a maintenant bien entamé, en ne laissant rien au hasard. Le tout est finement mené, tout en restant fidèle au thème phare de la série : Le cœur humain.
Car si les débuts de Shy jouaient avec la forte humanité de l'héroïne parée à venir au aide aux autres au nom de son humanité et de sa générosité, les idées présentées pour dépeindre l'ennemi apportent une opposition évidente mais intéressante. Par l'explication de quelques drames, des révélations et des motivations sont plantées, permettant aussi à ce tome de résoudre son mystère initial. En soit, les idées véhiculées ne se veulent pas audacieuses, ce qui n'empêche pas le récit de se montrer habile et cohérent. Face au cœur plein de lumière de Shy, c'est celui plus noir de l'adversaire qui doit être logiquement dépeint, amenant un regard sur l'humanité plus nuancé. Très classique, mais efficace dans ce que la série cherche à transmettre.
A côté de ça, l'artiste continue d'imposer sa patte visuelle via ses séquences d'action qui font la part belle aux pouvoirs des personnages. C'est parfois confus dans le découpage et les effets esthétiques, mais le cachet du coup de crayon est là, ce qui suffit pour rendre ces combats efficaces sur le lecteur.
En somme, Bukimi Miki confirme peu à peu les qualités de Shy via une trame qui se précise, un style bien à elle, et un scénario qui n'a pas les yeux plus gros que le ventre. L'approche a beau être simpliste, elle est pertinente au sein du titre et maîtrisée dans les différents éléments abordés. Une suite convaincante donc, et on espère que les volumes à venir seront de cet acabit.
Ayant débuté doucement, le manga de Bukimi Miki a déployé des ambitions plus fortes avec son second tome, plantant même un groupe d'ennemis défini. Mais l'histoire ne semble qu'être à ses débuts, aussi, ce troisième tome permet de mettre sur table des hypothèses quant au mystérieux Stigma et sur son groupe, Amalarilk. Par quelques facilités jamais dérangeantes et plutôt cohérentes, la mangaka étoffe ses pistes de scénario, amorçant alors une aventure davantage centrée sur la pétillante Pepesha.
Cette suite est donc bien le tome de l'héroïne russe tant chaque instant lui est dédié. L'amorce permet de développer le personnage et son enfance complexe, et même la scène d'action qui s'en suit demeure dans cette continuité. Bukimi Miki ne dépeint pas des affrontements de manière veine mais prolonge bien l'histoire qu'elle a maintenant bien entamé, en ne laissant rien au hasard. Le tout est finement mené, tout en restant fidèle au thème phare de la série : Le cœur humain.
Car si les débuts de Shy jouaient avec la forte humanité de l'héroïne parée à venir au aide aux autres au nom de son humanité et de sa générosité, les idées présentées pour dépeindre l'ennemi apportent une opposition évidente mais intéressante. Par l'explication de quelques drames, des révélations et des motivations sont plantées, permettant aussi à ce tome de résoudre son mystère initial. En soit, les idées véhiculées ne se veulent pas audacieuses, ce qui n'empêche pas le récit de se montrer habile et cohérent. Face au cœur plein de lumière de Shy, c'est celui plus noir de l'adversaire qui doit être logiquement dépeint, amenant un regard sur l'humanité plus nuancé. Très classique, mais efficace dans ce que la série cherche à transmettre.
A côté de ça, l'artiste continue d'imposer sa patte visuelle via ses séquences d'action qui font la part belle aux pouvoirs des personnages. C'est parfois confus dans le découpage et les effets esthétiques, mais le cachet du coup de crayon est là, ce qui suffit pour rendre ces combats efficaces sur le lecteur.
En somme, Bukimi Miki confirme peu à peu les qualités de Shy via une trame qui se précise, un style bien à elle, et un scénario qui n'a pas les yeux plus gros que le ventre. L'approche a beau être simpliste, elle est pertinente au sein du titre et maîtrisée dans les différents éléments abordés. Une suite convaincante donc, et on espère que les volumes à venir seront de cet acabit.