Shinjuku Fever Vol.2 : Critiques

337 Byooshi

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 21 Novembre 2011

Toujours prêt à aider son prochain, Fuku se retrouve fort dépourvu lorsque la jolie Nobuyo, qui ne le laisse pas insensible, lui demande de lui faire perdre sa virginité ! Le jeune homme se laissera-t-il emporter par cette proposition si équivoque ? Hélas, la soirée ne se passe pas tout à fait comme prévu, et pourrait bien même tourner au cauchemar...

Après un premier volume mené à un rythme tambour battant, Shinjuku Fever rentre ici dans des considérations plus classiques du shonen sentimental : propositions osées, situations embarrassantes et retour des bons sentiments lorsque le reste du corps veut défaillir. Fuku y démontre encore sa grandeur d'âme, mais aussi son immense naïveté. Par la suite, les choses se corsent pour aller vers une optique autrement plus grave, contrastant violemment avec les bons sentiments des derniers épisodes. Le récit rentre alors dans un canevas plus convenu, mais beaucoup plus stressant. On voit mal comment le pauvre campagnard chétif qu'est Fuku pourra trouver une issue dans le tumulte, tant il semble dépassé par les évènements et la noirceur du quartier, commençant à peine à se révéler.

La suite du volume officialise l'intégration du héros si sympathique dans le quartier de Shinjuku, avec un moment riche en émotions diverses. Puis, Fuku découvre un nouvel host qui a bien du mal à tirer son épingle du jeu. Derrière la bonne humeur ambiante des premiers instants, les réalités de la vie de ce quartier si atypique se révèlent. Cependant, plus les difficultés sont mises en avant, et plus Fuku parvient à les contrebalancer avec sa ténacité et son espoir inaltérable. La formule est singulière, mais parvient finalement à nous séduire malgré quelques exagérations.

Le monde dans lequel a été emporté le jeune oendan est loin d'être rose, et après un volume introductif séduisant, les bassesses et la corruption ambiante se révèlent aux yeux du lecteur d'une manière bien cruelle. Pourtant, on ne peut s'empêcher de garder le sourire et l'espoir, grâce à la volonté de fer de Fuku. Tout est possible !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs