Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 04 Juillet 2022
Alors qu'il était censé être mort, le coeur arraché par Miwako, Soichi Tachibana est réapparu, transformé en Familier par un autre Maître, et visiblement décidé à se venger de son ancienne maîtresse et surtout d'Osamu. Ce dernier a beau n'avoir rien demandé à personne, il se retrouve donc pris à parti par le nouveau familier, qui maîtrise déjà ses griffes chasseresses et n'a aucune difficulté à le mettre en charpie. Avant cela, Soichi a pris soin de susurrer à l'oreille de Chika que son bien-aimé a un lien étroit avec Miwako, suscitant ainsi le désir de la jeune fille d'aller à la rencontre de cette dernière pour essayer de comprendre où est passé Osamu...
A l'heure où Osamu, battu par Soichi, doit douloureusement attendre de cicatriser, la première partie de ce volume se consacre alors surtout à un événement qui ne pourra pas être sans conséquences: la visite de Chika chez Miwako, dont le résultat a de quoi fasciner par son mélange de tons. Ainsi, si la candeur de l'adorable Chika semble d'abord avoir de quoi toucher Miwako lors de quelques scènes presque attentionnées entre les deux personnages féminins phares de la série, ce n'est que pour mieux rebondir dans l'effroyable dès lors que Miwako refait des siennes. pourtant si envoûtantes par instants, la "vampire" semble décidément n'avoir en réalité que peu de considérations pour les vies humaines qu'elle manipule...
Et c'est précisément autour des vies humaines des trois adolescents centraux du récit que la suite du tome se focalise alors, les nouveaux actes de Miwako n'étant pas sans conséquences sur ces trois-là, et un bien étrange triangle presque sentimental se mettant en place entre les deux garçons et Chika, dont la candeur et la gentillesse semblent petit à petit toucher Soichi jusqu'à le déstabiliser. Pour l'adolescent revenu d'entre les morts avec pour principal objectif de se venger d'Osamu et de prouver sa valeur à Miwako, les sentiments paraissent vaciller petit à petit, et il se laisse même aller à quelques confidences sur sa famille à Chika. Soichi semblerait alors presque redevenir plus humain parfois... au contraire d'un Osamu qui, meurtri par le lien semblant se créer entre son ennemi et sa précieuse petite amie, franchit un nouveau cap vers l'inhumanité sous l'influence d'une Miwako qui continu de mener tout le monde à la baguette.
C'est peut-être cette frontière sans cesse bousculée entre l'humanité et la monstruosité des personnages qui capte le plus l'attention dans ce troisième tome, en rendant le récit toujours aussi fascinant et malsain à la fois. Sous le trait toujours aussi léché du dessinateur, Shigahime continue alors d'entretenir avec efficacité son ambiance, en attendant de voir l'histoire gagner vraisemblablement en intensité dans le prochain opus.
A l'heure où Osamu, battu par Soichi, doit douloureusement attendre de cicatriser, la première partie de ce volume se consacre alors surtout à un événement qui ne pourra pas être sans conséquences: la visite de Chika chez Miwako, dont le résultat a de quoi fasciner par son mélange de tons. Ainsi, si la candeur de l'adorable Chika semble d'abord avoir de quoi toucher Miwako lors de quelques scènes presque attentionnées entre les deux personnages féminins phares de la série, ce n'est que pour mieux rebondir dans l'effroyable dès lors que Miwako refait des siennes. pourtant si envoûtantes par instants, la "vampire" semble décidément n'avoir en réalité que peu de considérations pour les vies humaines qu'elle manipule...
Et c'est précisément autour des vies humaines des trois adolescents centraux du récit que la suite du tome se focalise alors, les nouveaux actes de Miwako n'étant pas sans conséquences sur ces trois-là, et un bien étrange triangle presque sentimental se mettant en place entre les deux garçons et Chika, dont la candeur et la gentillesse semblent petit à petit toucher Soichi jusqu'à le déstabiliser. Pour l'adolescent revenu d'entre les morts avec pour principal objectif de se venger d'Osamu et de prouver sa valeur à Miwako, les sentiments paraissent vaciller petit à petit, et il se laisse même aller à quelques confidences sur sa famille à Chika. Soichi semblerait alors presque redevenir plus humain parfois... au contraire d'un Osamu qui, meurtri par le lien semblant se créer entre son ennemi et sa précieuse petite amie, franchit un nouveau cap vers l'inhumanité sous l'influence d'une Miwako qui continu de mener tout le monde à la baguette.
C'est peut-être cette frontière sans cesse bousculée entre l'humanité et la monstruosité des personnages qui capte le plus l'attention dans ce troisième tome, en rendant le récit toujours aussi fascinant et malsain à la fois. Sous le trait toujours aussi léché du dessinateur, Shigahime continue alors d'entretenir avec efficacité son ambiance, en attendant de voir l'histoire gagner vraisemblablement en intensité dans le prochain opus.
25/10/2023 