Seven Deadly Sins Vol.3 : Critiques

Ce troisième opus sera donc un peu moins orienté combat que le précédent, même si, en définitive, il y aura malgré tout de quoi se satisfaire, surtout vers la fin du tome. Avant cela, ce seront surtout les retrouvailles avec Ban qui seront mises en avant. Cela se fait avec humour et bonne humeur, tandis que l’auteur nous réserve quelques surprises sur le troisième Deadly Sin, tout comme ce sera d’ailleurs le cas du quatrième que, jusque-là, on pensait mort. Globalement, on ne peut pas reprocher grand-chose à Nakaba Suzuki. Il produit quelque chose d’agréable à lire, d’assez dynamique, d’amusant. Bref, tout ce qui donne ses lettres de noblesse à un shonen tel que celui-ci. Néanmoins, au fil des chapitres, on en vient à trouver tout cela peut-être un peu trop classique. Une intrigue est mise en place par rapport aux liens qui unissent Ban et King, mais on devine rapidement comment tout cela va évoluer et cela rend dès lors le déroulement du volume quelque peu moins passionnant.

Ceci étant dit, on reste face à quelque chose qui nous divertit de bout en bout et, au final, on sort de la lecture globalement satisfait. En effet, en soi l’histoire avance toujours à vive allure puisqu’en à peine trois volumes, 4 Deadly Sins sont déjà présents. De même, les nouveaux ennemis apparaissant s’avèrent être fort intéressants et on note également que l’auteur continue d’installer une mythologie développée et riche au niveau de son récit. De même, la mise en scène est encore une fois une réussite et on a droit à quelques très jolies pages tout du long de ce troisième opus. Les personnages continuent aussi à être développés petit à petit, se montrant de plus en plus attachants et, enfin, on aura droit à un petit chapitre bonus des plus amusants.

En conclusion, même si l’ensemble reste ainsi fort plaisant, on est malgré tout face à quelque chose d’un peu trop convenu et prévisible. On sait en tout cas Nakaba Suzuki capable de hausser son niveau et de nous offrir quelque chose de vraiment accrocheur. Dans le cas présent, il lui manque le petit truc en plus qui le rend habituellement irrésistible. Enfin, cela reste du chipotage parce que, en réalité, ça reste très très bon !