Seven Deadly Sins Vol.12 : Critiques

Hendrickson a transformé une bonne partie de ses chevaliers en démons. Voilà des adversaires dignes de ce nom pour les deadly sins qui doivent en plus protéger la population ! Melodias et Gilthunder, quant à eux, font face au responsable de tout cela en personne. Encore une baston qui promet… surtout si Ban rapplique également avec comme projet d’assassiner son chef qui n’est autre que Melodias en personne !

De la baston, de la baston et… encore de la baston ! Ce douzième opus de Seven Deadly Sins n’y va pas par quatre chemins et nous délivre un volume bourré d’action. Bien entendu, depuis le temps on sait que Nakaba Suzuki maîtrise plutôt bien son sujet dans ce domaine-là. Dès lors, sans la moindre surprise, et pour faire court, c’est encore une fois face à un excellent tome que l’on se trouve. Cela dit, plus concrètement, qu’est-ce qui rend toutes ces rixes aussi plaisantes ? C’est avant tout un dynamisme de tous les instants. L’auteur ne perd jamais de temps et ses personnages non plus. Certes, les dialogues sont relativement nombreux, mais on n’en arrive jamais à se dire que les personnages apprécient les pauses café entre deux assauts histoire de se raconter leur vie. De même, on n’assiste pas non plus à un seul et unique combat sur toute la longueur du volume. De nombreux affrontements s’entremêlent et les forces en présentes ne sont pas statiques. L’ensemble bouge beaucoup, on ne sait jamais comment les choses sont amenées à se conclure. Bref, notre intérêt ne se tarit jamais. La dernière page, notamment, en est la parfaite illustration !

A côté de cela, ce qui est bien avec SDS, c’est que même lorsqu’on est face à un opus totalement orienté combat, on n’a pas pour autant l’impression que l’intrigue stagne de façon désespérante. Bien au contraire, il y a toujours un moment où l’auteur se décide à nous lâcher une petite info des plus intéressantes ou à donner un petit coup dans le derrière de son intrigue afin qu’elle ne traîne pas trop en chemin. Du coup, c’est avec d’autant plus de satisfaction que l’on dévore ce volume. Un volume ponctué, par ailleurs, de quelques planches franchement réussies. Comme d’habitude, le trait de l’auteur fonctionne à merveille et sa mise en scène se veut toujours inspirée.

Seven Deadly Sins continue donc à séduire. En fait, dans la série, tout comme dans le cochon, tout est bon ! Jouant ici dans un registre purement orienté baston, il nous en met plein la vue et fait monter la tension jusqu’à son paroxysme avant de nous laisser sur un cliffhanger que l’on se plaira à maudire en attendant une suite déjà à l’horizon et qui, pourtant, paraît diablement loin !