Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 24 Février 2020
« Je suis le moyen, je suis la méthode… Je suis le seul à pouvoir tuer les servamps… »
Tsubaki attaque fort, et en plus d’avoir précédemment fait disparaître le servamp de l’orgueil, il brise le collier de Lawless et les djinns s’échappent de son corps. Après la bonne ambiance retrouvée entre notre petit groupe de héros, la scène de la « mort » de Lawless est choquante, impression renforcée par un dessin déstructuré. Le maître de Tsubaki était le créateur et père de notre fratrie, celui-ci éprouve donc de l’animosité envers Kuro qui l’a assassiné. Les choses auraient pu très mal finir, mais c’est à ce moment que des agents du C-3 font leur entrée.
Les personnages qui composent le trio du C-3 qu'on découvre ici sont pour le moins hauts en couleur. Le plus calme et responsable des trois est sans conteste Jun. Yumi de son côté est un colérique doté d’un caractère de cochon. Mais le pire reste Tsurugi, qui est complètement déjanté, pour ne pas dire désaxé. C’est un personnage particulièrement mystérieux et intriguant, d’une part concernant sa façon de se battre, son lien avec Mikuni, mais aussi avec la relation malsaine qu’il vit avec un prétendu Tôma. Quand ce dernier lui parle, on dirait que sa personnalité s’efface, c’est d’ailleurs le rendu graphique que le mangaka nous offre à cet instant-là. De plus, il a des phases où il est totalement incontrôlable. On espère que Naoki Yamakawa va continuer de développer ce personnage.
« Je ne veux plus… avoir de regrets… »
Le repentir de Kuro le pousse à tenter une autre approche et à ne pas répéter les erreurs commises dans le passé. Il essaie donc d’établir le dialogue avec Tsubaki plutôt que de le combattre sans sommation, cela le pousse même à le protéger de Tsurugi. Il a vraiment changé avec les récents événements et on apprécie cette évolution. Tsubaki quant à lui nous prouve encore une fois qu’il tient vraiment à ses secondes classes et qu’il souffre du fait que personne ne le connaisse. S’il s’est montré redoutable, l’intervention de l’escouade du C-3 risque bien de contrarier ses projets.
Mahiru est très passif tout au long du volume. Il observe les événements sans vraiment y prendre part, intervenant parfois même seulement pour décrire la situation, et on le regrette car son personnage manque de plus en plus de profondeur. On notera également que Misono et Tetsu sont eux-aussi laissés pour compte. Au final, Tanaka Strike a mis en scène beaucoup de personnages, et certains passent clairement au second plan par rapport à d’autres, dommage.
En revanche, l’univers s’enrichit : on découvre l’existence d’autres créatures surnaturelles (telles que les loups-garous), mais surtout on apprend que les membre de l’escouade du C-3 sont des magiciens, ce qui promet de nouvelles possibilités de combat et ajoute du mystère. On notera que de nombreuses apartés, la plupart alimentées par le trio, viennent dynamiser les dialogues. En bonus de fin de volume, on trouve un chapitre très amusant consacré à la rencontre entre Lawless et Licht et les circonstances de la création de leur pacte.
Tsubaki attaque fort, et en plus d’avoir précédemment fait disparaître le servamp de l’orgueil, il brise le collier de Lawless et les djinns s’échappent de son corps. Après la bonne ambiance retrouvée entre notre petit groupe de héros, la scène de la « mort » de Lawless est choquante, impression renforcée par un dessin déstructuré. Le maître de Tsubaki était le créateur et père de notre fratrie, celui-ci éprouve donc de l’animosité envers Kuro qui l’a assassiné. Les choses auraient pu très mal finir, mais c’est à ce moment que des agents du C-3 font leur entrée.
Les personnages qui composent le trio du C-3 qu'on découvre ici sont pour le moins hauts en couleur. Le plus calme et responsable des trois est sans conteste Jun. Yumi de son côté est un colérique doté d’un caractère de cochon. Mais le pire reste Tsurugi, qui est complètement déjanté, pour ne pas dire désaxé. C’est un personnage particulièrement mystérieux et intriguant, d’une part concernant sa façon de se battre, son lien avec Mikuni, mais aussi avec la relation malsaine qu’il vit avec un prétendu Tôma. Quand ce dernier lui parle, on dirait que sa personnalité s’efface, c’est d’ailleurs le rendu graphique que le mangaka nous offre à cet instant-là. De plus, il a des phases où il est totalement incontrôlable. On espère que Naoki Yamakawa va continuer de développer ce personnage.
« Je ne veux plus… avoir de regrets… »
Le repentir de Kuro le pousse à tenter une autre approche et à ne pas répéter les erreurs commises dans le passé. Il essaie donc d’établir le dialogue avec Tsubaki plutôt que de le combattre sans sommation, cela le pousse même à le protéger de Tsurugi. Il a vraiment changé avec les récents événements et on apprécie cette évolution. Tsubaki quant à lui nous prouve encore une fois qu’il tient vraiment à ses secondes classes et qu’il souffre du fait que personne ne le connaisse. S’il s’est montré redoutable, l’intervention de l’escouade du C-3 risque bien de contrarier ses projets.
Mahiru est très passif tout au long du volume. Il observe les événements sans vraiment y prendre part, intervenant parfois même seulement pour décrire la situation, et on le regrette car son personnage manque de plus en plus de profondeur. On notera également que Misono et Tetsu sont eux-aussi laissés pour compte. Au final, Tanaka Strike a mis en scène beaucoup de personnages, et certains passent clairement au second plan par rapport à d’autres, dommage.
En revanche, l’univers s’enrichit : on découvre l’existence d’autres créatures surnaturelles (telles que les loups-garous), mais surtout on apprend que les membre de l’escouade du C-3 sont des magiciens, ce qui promet de nouvelles possibilités de combat et ajoute du mystère. On notera que de nombreuses apartés, la plupart alimentées par le trio, viennent dynamiser les dialogues. En bonus de fin de volume, on trouve un chapitre très amusant consacré à la rencontre entre Lawless et Licht et les circonstances de la création de leur pacte.
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