Seraph of the End Vol.6 - Actualité manga
Seraph of the End Vol.6 - Manga

Seraph of the End Vol.6 : Critiques

Owari no Seraph

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 02 Mai 2016

Yûichirô et Kimizuki doivent franchir une étape s’ils veulent devenir plus forts : maîtriser leurs armes démoniaques de série noire, ce qui implique de pactiser totalement avec le démon contenu dans l’artefact et de s’associer à lui. L’exercice est rude, mais là est la seule solution pour les deux combattants de se perfectionner… En parallèle, c’est branle-bas de combat tant du côté de l’armée des vampires qu’au sein de la brigade Gekki. Chaque camp complote dans l’ombre, mais l’armée démoniaque impériale du Japon semble avoir un plan pour renverser la situation en faveur de l’humanité…

Une nouvelle fois, ce volume fait office de transition entre la grande bataille du quatrième opus et le nouvel assaut à venir, celui que les adeptes de la série connaissent peut-être déjà grâce à la seconde saison de l’anime. La bataille de Nagoya est donc en vue et c’est précisément son amorce qui fait l’objet de la seconde partie du volume. Le conflit entre les humains et les vampires prend donc davantage d’ampleur et c’est notamment par la multiplicité des machinations, dans les deux camps d’ailleurs, que l’intrigue se révèle grandement intéressante. Les quelques phases de dialogues entre les dirigeants de chaque alliance apportent même des révélations supplémentaires au scénario, tout en maintenant un mystère solide, et c’est bien suffisant pour entretenir notre attente quant aux volets à venir.
Les leaders de chaque camp, la princesse Kululu Tepes pour les vampires et Kureto Hiiragi pour les humains, amènent avec eux des facettes intéressantes de leur personnalité. Tous deux ont pour point commun de nourrir des desseins inconnus, les rendant alors intrigants, et ce même si la personnalité très clichée de Kureto le rend difficilement appréciable, sa relation avec Glenn constituant par contre un atout indéniable au scénario.

La mise en place paraît alors efficace d’après ces lignes, mais c’est bien la première partie du volume qui plombe presque entièrement notre plaisir pour celui-ci. La phase de l’entraînement de Yûichirô et Kimizuki s’achève, et les auteurs ressortent pour l’occasion ce qu’ils savent faire de pire dans leur série, à savoir une utilisation abusive, niaise et sans saveur des grosses ficelles du nekketsu classique. Outre le fait que les situations se dénouent de la même manière que dans les premiers chapitres, lorsque les personnages ont côtoyé leurs armes pour la première fois, c’est le discours transpirant les sentiments mielleux, à travers une notion de la famille qui décrédibilise l’ensemble du ton grave de l’intrigue, qui exaspère à chaque fois et seules les quelques informations supplémentaires à propos des armes démoniaques permettent de soulever notre intérêt. A vouloir faire dans le classique, les auteurs enlèvent toute la saveur de l’œuvre.

Ensemble mitigé, donc, pour ce sixième tome de Seraph of the End qui instaure des excellents passionnants pour la suite du récit, tout en imposant au lecteur une phase clichée au possible et à plusieurs niveaux, venant éteindre son intérêt dès les premières pages de l’opus, et ce même si les événements qui suivent s’avèrent plus prenants. On en attend alors beaucoup de l’arc de la bataille de Nagoya qui devrait remettre le feu aux poudres, une partie sur laquelle misent énormément les auteurs d’après les postfaces de ce tome six…


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
13.5 20
Note de la rédaction