Sennen no Yuki Vol.1 : Critiques

« Prenez-moi comme partenaire! »

Pauvres humains que nous sommes, combien n'ont-ils pas déjà rêvé, ne serait-ce qu'une seule fois, à l'immortalité... ou au moins, vivre longtemps, bien plus longtemps que cent ans? C'est le rêve de Chiyuki, elle qui a toujours été condamnée, depuis sa naissance. En Tôya, elle voit un espoir de voir son espérance de vie s'allonger... de mille ans!

Au premier abord, cette histoire est intéressante, et le résumé sur la couverture, ainsi que la jaquette elle-même, nous montrent shôjo qui insiste beaucoup sur le ressenti des personnages. Mais finalement, à la lecture, ce shôjo n'est pas aussi émouvant que je le pensais...
Même s'il est agréable à lire, je trouve assez dommage que dans les scènes pleines d'émotions, l'auteur vient mettre un piquant, une petite pointe d'humour, qui finalement, gâche un peu notre recherche de sentiments forts. C'est en cela que ce premier tome m'a assez déçue.
Mais à cette impression, s'ajoutent bien évidemment des points plus positifs! Tout d'abord, même si ce tome est le tout premier de Bisco Hatori, je trouve son dessin bien joli. Surtout celui de la jaquette, qu'on retrouve également dans une scène du tome. Cette couverture donne vraiment l'envie de voir davantage de ses dessins en couleur! Car ici, cette illustration est vraiment toute autre, comparée à celle en noir et blanc.
En plus d'un vampire (et à part la chauve-souris), un deuxième personnage fantastique fait son apparition. Il est assez bien mené je trouve, et il est également plein d'ambiguité, tout comme Chiyuki et Tôya. J'espère qui'il sera également très présent dans le second tome, et peut-être pèsera-t-il sur l'avenir de Chiyuki!

Finalement, ce premier tome n'a rien de vraiment extraordinaire, mais cela vaut tout de même le coup de le lire, car l'histoire est assez intéressante. De plus, l'auteur nous fait part d'une petite histoire à la fin (« Romance d'un instant »), assez maladroite je trouve, notamment de par les dessins, et le sujet très prenant qui n'est pas vraiment exploité jusqu'au bout. Et vous retrouvez juste après les héros de Sennen no Yuki dans « Egoist Club », une lecture très rigolotte!