Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 24 Juin 2020
Satoshi et Rin ont fini par former leur groupe, recrutant la timide Himeko à la batterie et l’exubérant Rokurô à la basse. Pourtant, la victoire est loin d'être courue d'avance car les groupes musicaux restent interdits au sein de l'établissement. Mais Satoshi a un plan : Ils pourront gagner l'aval de leur lycée en s'attirant la sympathie d'Eiko, la sévère déléguée et amie d'enfance du garçon. Pourtant, quelque chose d'inattendu va se produire : Rin va se faire des idées sur les sentiments que Satoshi éprouve pour Eiko...
Avec ce deuxième volume de Second Summer, Never See You Again, nous voilà déjà à la fin de ce récit qui adapte le roman éponyme de Hirotaka Akagi. La première moitié de l'histoire s'étant montrée particulièrement introductive, suivant un protocole très classique et un cheminement presque linéaire, on était en droit d'en attendre davantage de la deuxième partie de l'histoire.
C'est sans grande surprise que quelques complications supplémentaires s'ajoutent aux déboires du jeune groupe, des événements que Satoshi n'avait pas connus dans son parcours initial, ce qui va lui demander un peu de réflexion. La jalousie de Rin se greffe à la complexe équation, et les choix du protagoniste ne seront pas forcément ceux qui résoudront le mieux les nouvelles difficultés de l'histoire. En somme, la suite du récit enchaîne différents quiproquos, le titre s'ancrant alors dans la classique comédie lycéenne, avec comme simple ajout l'enjeu du trépas prochain de Rin. Le temps est compté pour que Satoshi lui offre le meilleur dénouement possible, et il s'agira du seul enjeu véritablement marquant de ce dernier volet.
Car malheureusement, le titre ne s'éloigne jamais d'un certain classicisme. Chaque personnage est un archétype, si bien qu'on sait à l'avance quel rôle chacun jouera dans cette deuxième partie d’œuvre... A condition qu'il en joue un. On regrettera alors la transparence de Himeko et Rokurô, bien introduits dans l'opus précédent mais dont les rôles sont grandement limités ici. L'équilibre entre les personnages n'est pas forcément bien géré, ce qui est assez regrettable puisqu'on ne s'attache finalement qu'à trois figures dans tout le récit.
Le climax reste lui aussi de cette nature prévisible. Le grand quiproquo de fin est résolu conformément à nos attentes, tandis que quelques dernières révélations étaient évidentes depuis le début de l'histoire. Non, le récit ne surprend jamais et ne fait que confirmer un listing d'idées qu'on pouvait établir dès le second chapitre de l’œuvre. Qu'à cela ne tienne, cela n'empêche pas l'histoire d'être menée à terme comme il se doit, et la conclusion de se montrer touchante. Seulement, le côté prévisible de l'histoire nous empêche peut-être de l'apprécier comme il le devrait.
Au final, Second Summer, Never See You Again confirme sa qualité de petite tranche de vie mélancolique on ne peut plus classique, qui ne surprendra personne ayant déjà touché à des titres du genre. Néanmoins, la lecture demeure agréable jusqu'au bout, les personnages principaux sont attachants et la conclusion assez touchante. Si on n'en demande pas trop, alors le court manga fait très bien son effet jusque dans ses dernières pages.
Avec ce deuxième volume de Second Summer, Never See You Again, nous voilà déjà à la fin de ce récit qui adapte le roman éponyme de Hirotaka Akagi. La première moitié de l'histoire s'étant montrée particulièrement introductive, suivant un protocole très classique et un cheminement presque linéaire, on était en droit d'en attendre davantage de la deuxième partie de l'histoire.
C'est sans grande surprise que quelques complications supplémentaires s'ajoutent aux déboires du jeune groupe, des événements que Satoshi n'avait pas connus dans son parcours initial, ce qui va lui demander un peu de réflexion. La jalousie de Rin se greffe à la complexe équation, et les choix du protagoniste ne seront pas forcément ceux qui résoudront le mieux les nouvelles difficultés de l'histoire. En somme, la suite du récit enchaîne différents quiproquos, le titre s'ancrant alors dans la classique comédie lycéenne, avec comme simple ajout l'enjeu du trépas prochain de Rin. Le temps est compté pour que Satoshi lui offre le meilleur dénouement possible, et il s'agira du seul enjeu véritablement marquant de ce dernier volet.
Car malheureusement, le titre ne s'éloigne jamais d'un certain classicisme. Chaque personnage est un archétype, si bien qu'on sait à l'avance quel rôle chacun jouera dans cette deuxième partie d’œuvre... A condition qu'il en joue un. On regrettera alors la transparence de Himeko et Rokurô, bien introduits dans l'opus précédent mais dont les rôles sont grandement limités ici. L'équilibre entre les personnages n'est pas forcément bien géré, ce qui est assez regrettable puisqu'on ne s'attache finalement qu'à trois figures dans tout le récit.
Le climax reste lui aussi de cette nature prévisible. Le grand quiproquo de fin est résolu conformément à nos attentes, tandis que quelques dernières révélations étaient évidentes depuis le début de l'histoire. Non, le récit ne surprend jamais et ne fait que confirmer un listing d'idées qu'on pouvait établir dès le second chapitre de l’œuvre. Qu'à cela ne tienne, cela n'empêche pas l'histoire d'être menée à terme comme il se doit, et la conclusion de se montrer touchante. Seulement, le côté prévisible de l'histoire nous empêche peut-être de l'apprécier comme il le devrait.
Au final, Second Summer, Never See You Again confirme sa qualité de petite tranche de vie mélancolique on ne peut plus classique, qui ne surprendra personne ayant déjà touché à des titres du genre. Néanmoins, la lecture demeure agréable jusqu'au bout, les personnages principaux sont attachants et la conclusion assez touchante. Si on n'en demande pas trop, alors le court manga fait très bien son effet jusque dans ses dernières pages.
10/06/2020 