Sayonara Monsieur Désespoir Vol.8 - Actualité manga
Sayonara Monsieur Désespoir Vol.8 - Manga

Sayonara Monsieur Désespoir Vol.8 : Critiques

Sayonara Zetsubou Sensei

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 20 Juillet 2010

Le maître en désespoir continue encore et toujours d'enseigner ses préceptes à ses élèves, qui ne le suivent pas toujours : il sera ici question de choses obligatoires, que l'on conserve, des modes qui se propagent comme des virus ou encore des alertes paranoïaques. Une nouvelle fois, la société continuera d'être écorchée, comme ces gens qui ne vivent pas leur âge ou qui nous entrainent dans leurs histoires personnelles sans que nous le voulions.

Voilà un menu très éclectique pour ce huitième tome, du moins dans la forme, car dans le fond, il n'y a toujours aucune surprise au rendez-vous. Certes, l'auteur semble s'adapter à l'actualité, les fêtes de fin d'année approchant (du moins, au moment de la parution des chapîtres...). Il sera donc question de Noël, avec ces cadeaux empoisonnés que l'on aimerait refuser, ou du Nouvel An, synonyme de beaucoup de tromperies... Oui, ici, le lien est beaucoup plus difficile à trouver, la transition se faisant par un jeu de mot... non traduit, bien sur ! Pika continue de ne pas dénaturer les messages de l'auteur et nous laisse nous débrouiller avec un lexique... Niveau adaptation, l'éditeur a pourtant montré qu'il pouvait faire des miracles avec Nodame Cantabile (en osant mettre de l'accent marseillais aux provinciaux), alors, pourquoi ne pas faire la même chose ici pour rendre ce titre plus accessible ?

La satyre de la société continue et fait même intervenir des personnages politiques hauts-placés comme le premier ministre japonais et le président des Etats-Unis (pour une vis de lunette perdue !). Mais le trait si particulier de Kohji Kumeta rend le message visuel aussi inaudible que le textuel. Bref, Sayonara Monsieur Désespoir continue d'offrir une lecture... désespérante, et une vraie labeur pour le lire en une seule traite. Un comble, pour un titre qui devrait être léger pour faire passer son sel humoristique.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs