Sayonara Monsieur Désespoir Vol.5 - Actualité manga
Sayonara Monsieur Désespoir Vol.5 - Manga

Sayonara Monsieur Désespoir Vol.5 : Critiques

Sayonara Zetsubou Sensei

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 23 Novembre 2009

Les mensonges bienfaisants, la désintoxication des défauts par une source thermale, la prévention de catastrophes, ou le dégel de situations désespérées… Une fois n’est pas coutume, ce cinquième opus des aventures d’Itoshiki Nozomu, alias le professeur Désespoir, sont empreintes d’un certain positivisme ! Y aurait-il une petite lueur d’espoir au bout du tunnel ?

Je dois bien avouer qu’il m’est de plus en plus difficile de critiquer cette série sans sombrer dans la redondance, tant cette dernière use de ce stratagème routinier et usant. En effet, la recette consiste toujours à tourner autour d’un thème pendant un chapitre, à l’essorer au maximum, et à passer au suivant sans autre forme de procès. Et pourtant, alors que je pensais plonger une nouvelle fois dans l’ennui et la somnolence… j’ai ri ! Ce tome a quelque chose d’un peu plus plaisant que les précédents, sans pouvoir mettre véritablement le doigt dessus. Est-ce parce que les références à la culture nippone sont moins nombreuses qu’à l’accoutumé ? Le lexique parait plus léger qu’à l’accoutumé. Chose nouvelle, des références sur des stars internationales, plus accessibles pour les pauvres occidentaux que nous sommes, apparaissent dans ce tome. Et on sera même surpris d’y voir évoquée… la rivalité entre Sarkozy et Chirac ! Les traducteurs auraient-ils fait un effort inespéré pour oser des références compréhensibles, ou bien les liens entre nos deux derniers présidents dépassent à ce point les frontières ? Mystère…

Mais l’autre point fort du volume est de voir apparaître les personnages dans un contre-emploi des plus absolus, alors que depuis le temps on a appris à les connaître dans leurs registres distincts. D’autres personnages font leur apparition, la famille d’Itoshiki s’agrandit… mais il devient difficile de s’y retrouver devant cette surpopulation, d’autant que le style minimaliste de l’auteur n’arrange pas grand-chose.

Bref, le tome apporte quelque chose d’intéressant, de plaisant, sans non plus révolutionner la série, qui subira surtout l’inégalité de l’appréciation indépendante de chaque épisode. Quant à l’adaptation, elle hésite entre références en fin de tome ou sous les cases. Quelques coquilles laissent également penser que les traducteurs se mélangent un peu les pinceaux… mais il y a de quoi !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs