Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 25 Avril 2022
L'amitié entre Sasaki et Miyano gravite énormément autour de leur passion : Les mangas boy's love. De fil en aiguille, Miyano se demande s'il a bien fait de communiquer son goût pour ses œuvres à son nouvel ami, notamment quand celui-ci subit certains jugements. Et outre cela, certains clichés du genre impactent de plus en plus leur relation, tandis que Sasaki s'est montré ambigu à plusieurs reprises... Est-ce que quelque chose de plus intense se développe entre eux ?
Après un très mignon premier volume, la comédie romantique presque méta de Shou Harusono vient corriger, pour notre plus grand plaisir, son principal soucis : La narration. Naviguant entre passé et présent, le premier opus pouvait parfois nous perdre un peu, mais force est de constater que l'autrice nous livre ici un opus beaucoup plus fluide, et forcément plus efficace.
C'est donc dans les meilleures conditions que nous pouvons profiter de la suite du quotidien entre Sasaki, Miyano et leurs compagnons, quand bien même le centre de l'intérêt cible évidemment les deux protagonistes. Tout doucement, la mangaka continue d'étayer leur relation tout en faisant du boy's love à la fois une connexion entre les personnages, mais aussi un concept méta tant les deux garçons, ponctuellement, en viennent à se questionner sur le rôle qu'ils occuperaient dans le telles relations. Et parce que la frontière entre amitié et amour semble se faire de plus en plus maigre, cette construction gagne en pertinence au fil des pages. Le tout demeure dans un enrobage toujours aussi mignon, la lenteur du récit à développer ces interactions allant de pair avec la douceur globale du titre. Shou Harusono prend son temps pour faire progresser son idylle, et c'est tant mieux.
A côté, la mangaka amène plus de consistance dans le sujets qu'est le boy's love, genre plein de préjugés et traité par différents cas de figure dans cette suite. Ainsi, si ces publications façonnent indéniablement le couple entre Miyano et Sasaki, il y a aussi la crainte pour "Mya" que ces goûts impactent la notoriété de son camarade. La complicité entre eux est toujours plus forte, celle-ci saupoudrée de petits instants tendresse renforçant le douillet de leur alchimie.
Aussi, c'est par un autre personnage que le sous-texte sur le boy's love prend une autre facette. Avec Ogasawara, lycéen un poil méprisant envers le genre, l'autrice nous parle de la barrière que peut constituer une passion au sein d'un couple, ce en nuançant peu à peu le personnage bourru à première vue, proposant ainsi une résolution juste, basée sur la compréhension, le respect et le dialogue, afin de contredire tout jugement hâtif ou méprisant. Derrière la jolie romance, il y a donc un propos sur le genre de prédilection de la mangaka, un sujet qui prend tout son sens dans une telle intrigue.
Alors, Sasaki et Miyano confirme ses premières qualités, gomme ses petits défauts et pousse davantage le récit vers l'avant pour lui donner plusieurs grilles de lecture tout à fait pertinente. Que ce soit pour le mignonnet de la relation ou ce que la mangaka a à dire sur le manga boy's love, la série se révèle pleine de finesse et particulièrement maligne. On comprend pourquoi l’œuvre de Shou Harusono est l'un des titres du genres qui fonctionne le mieux actuellement.
Après un très mignon premier volume, la comédie romantique presque méta de Shou Harusono vient corriger, pour notre plus grand plaisir, son principal soucis : La narration. Naviguant entre passé et présent, le premier opus pouvait parfois nous perdre un peu, mais force est de constater que l'autrice nous livre ici un opus beaucoup plus fluide, et forcément plus efficace.
C'est donc dans les meilleures conditions que nous pouvons profiter de la suite du quotidien entre Sasaki, Miyano et leurs compagnons, quand bien même le centre de l'intérêt cible évidemment les deux protagonistes. Tout doucement, la mangaka continue d'étayer leur relation tout en faisant du boy's love à la fois une connexion entre les personnages, mais aussi un concept méta tant les deux garçons, ponctuellement, en viennent à se questionner sur le rôle qu'ils occuperaient dans le telles relations. Et parce que la frontière entre amitié et amour semble se faire de plus en plus maigre, cette construction gagne en pertinence au fil des pages. Le tout demeure dans un enrobage toujours aussi mignon, la lenteur du récit à développer ces interactions allant de pair avec la douceur globale du titre. Shou Harusono prend son temps pour faire progresser son idylle, et c'est tant mieux.
A côté, la mangaka amène plus de consistance dans le sujets qu'est le boy's love, genre plein de préjugés et traité par différents cas de figure dans cette suite. Ainsi, si ces publications façonnent indéniablement le couple entre Miyano et Sasaki, il y a aussi la crainte pour "Mya" que ces goûts impactent la notoriété de son camarade. La complicité entre eux est toujours plus forte, celle-ci saupoudrée de petits instants tendresse renforçant le douillet de leur alchimie.
Aussi, c'est par un autre personnage que le sous-texte sur le boy's love prend une autre facette. Avec Ogasawara, lycéen un poil méprisant envers le genre, l'autrice nous parle de la barrière que peut constituer une passion au sein d'un couple, ce en nuançant peu à peu le personnage bourru à première vue, proposant ainsi une résolution juste, basée sur la compréhension, le respect et le dialogue, afin de contredire tout jugement hâtif ou méprisant. Derrière la jolie romance, il y a donc un propos sur le genre de prédilection de la mangaka, un sujet qui prend tout son sens dans une telle intrigue.
Alors, Sasaki et Miyano confirme ses premières qualités, gomme ses petits défauts et pousse davantage le récit vers l'avant pour lui donner plusieurs grilles de lecture tout à fait pertinente. Que ce soit pour le mignonnet de la relation ou ce que la mangaka a à dire sur le manga boy's love, la série se révèle pleine de finesse et particulièrement maligne. On comprend pourquoi l’œuvre de Shou Harusono est l'un des titres du genres qui fonctionne le mieux actuellement.
21/03/2024 